2007, Xavier de Rosnay et Gaspard Augé, avec «  » (prononcez Cross), propulsent la France au centre de la planète « électronique », «  techno » ou encore «  french touch » comme l’appellent les plus puristes.

4 ans et 800 000 albums vendus plus tard, les deux parisiens nous reviennent avec un nouvel album.
« Audio Vidéo Disco » (j’entends, je vois, j’apprends, en latin) est donc le titre choisi pour ce nouvel opus. L’album de la maturité ? Il est certainement trop tôt pour y répondre mais ce qui est indéniable c’est que nos justiciers ont changé de cap, finis les sons crispants comme Waters of Nazareth ou encore Stress, avec Audio Vidéo Disco, Justice a davantage voulu faire un album qui leur «  ressemble vraiment » selon Gaspard Augé.

Xavier de Rosnay déclarera également qu’avec cet album, ils ont voulu retransmettre quelque chose «  d’humide, boueux mais à la fois très sec comme de la caillasse ou des branches d’arbres mortes » ou encore « Créer une ambiance médiévale, celtique ». Le ton est donné. Dès la première écoute, le « style justice » est toujours reconnaissable avec une ligne de basse et une basse qui leur sont propres, les envolées quasi-célestes du son de leurs synthétiseurs sont également présentes. Cependant, Audio Video Disco pourrait sortir tout droit des années 80, et se fondre parmi des groupes tels que «  The Police » ou encore «  The Eagles » tant le son général de ce nouvel album résonne comme un rock de l’ancien temps. Les nombreuses parties vocales de l’album (assurées par Ali Love, Morgan Phalen, Vincent Vendetta ou encore par Justice eux-mêmes) apportent une touche  « kitshissime » que l’on adore déjà.

Il est évident que Justice perdront une partie de leur public (trop) habitués a leurs productions précédentes et donc hermétique à leurs évolution.
Cependant, ce qui est certain, c’est que certaines personnes se raccrocheront à ce nouveau style.

C’est donc aujourd’hui, lundi 24 octobre que chacun a pu ressortir de son disquaire avec l’album et son immense croix posé dans l’herbe en guise de pochette d’album.
Cependant, hâtez-vous car les premiers exemplaires sont une édition collector appelée « Silver edition» avec un petit poster et un mot du « Big Boss » : Pedro Winter AKA Busy P

Enjoy…

A propos de l'auteur

Chef de bord

Chef de meute. Tu me trouveras quelque part entre Bordeaux, Poitiers et La Rochelle, soit dans un festival ou dans une salle de concert.

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