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Je ne sais vraiment pas par où commencer pour cet article. Alors je vous laisse continuer [insérer pensées et paroles d’introduction].

Maintenant que c’est fait, passons à notre article en lui même. Pour le coup, histoire d’accompagner le match de football américain que certains font dans les sombres couloirs du métro, j’ai choisi de me tourner vers une violence joliment écrite. Encore une fois, on fait entrer des machines de guerres dans nos oreilles pour travers de longues lignes droites sans tenir compte des pieds, jambes, chérubins, valises et autres phénomènes évoluant dans les transports en commun.

On pourra me reprocher la comparaison similaire que j’ai déjà fait sur un précédent article (cf. Sevicimo) mais Edgework mérite également la métaphore militaire. Découvert, pour ma part, avec son Hearts Of Gold, Romain a développer ce style tout foncé où les synthés dominent.

On a ensuite pu le retrouver aux côté de Alek Drive. Un autre homme musicalement très viril. Les deux ont très vite formé un duo qui, après avoir envoyé baladé toute chillitude de Flume (ici), s’est penché sur la création d’un EP (Endless). Opus qui montrait à quel point les deux compères ont su fusionner leurs styles pour une totale lourdeur.

Edgework est revenu fin août avec Dodecan. Un nouvel EP mais pas un noveau style. Non. La noirceur est toujours présente mais plus maîtrisée qu’auparavant avec ces 3 morceaux que certains DJ pourront s’approprier.

D’abord lancinant, Dodecan laisse ensuite un duo vocal synthé s’exprimer à pleine biture. Gros break et kicks tranchants viendront ensuite donner la myrtille (qui est noire) sur le gâteau. Bihexil repart de douceur et laisse monter la sauce jusqu’à l’eargasm. On se ballade toujours en présences des synthés d’Edgework et de cette atmosphère très lumineuse. Vient Darling, morceau OVNI au premier abord. Plus lent que ces congénères, il conserve toujours cette ambiance sombre. 3 morceaux originaux et 2 points communs : nuit et vocaux.

Edgework continue de s’améliorer et, pour cet EP, s’entoure de deux remixers : Redux & Neon Youth venus triturer les 2 premiers sons de l’EP. On fait ainsi la rencontre d’un Dodecan plus clair et mécanique que jamais. Le genre de bruit que pourrait faire un moteur passé de l’autre côté. Neon Youth donne une ambiance langoureuse au morceau. D’abord dérangeant, le son devient absorbant puis envoûtant.

Au final, il y a de l’orage dehors. Ça commence à gronder et l’EP aussi. Mais, sincèrement, qui n’a jamais aimé regarder les orages ?

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