Je ne sais vraiment pas par où commencer. C’est vrai quoi, j’ai pas pris le temps d’écrire un truc depuis longtemps. Bref, le cul posé dans le train et le pc sur les genoux, je m’sors les doigts pour parler musique.

Si je vous parle de Lille, la capitale du ch’nord. J’sens déjà que je vais avoir le droit à énumération de ce qu’on peut y faire. C’est clair que c’est joli et que ça vaut le coup d’y aller ! Mais à Lille, ou plutôt Brooklille, il y a le QG de Cosmonostro. Ce label n’a de cesse de lâcher du lourd depuis sa création et, à l’image d’un ninja british, de s’entourer des meilleurs artistes du moment. Everydayz, Phazz, Blakesmith, Kid Atlaas pour ne citer qu’eux. Leur roster est juste fou.

Je ne vais pas vous faire une liste des machine de guerre que l’on peut trouver chez eux mais plutôt m’intéresser à deux convives de ce label : Primat. J’avais pu les croiser à l’époque de leur tout premier upload sur soundcloud avec des amis en commun.

À peine connus et déjà balèzes. Ils savent y faire et ne manqueront pas de ce faire remarquer par les hautes sphères de cette galerie d’art qu’est Cosmonostro pour revenir en force avec le remix du classique Dangerous de Busta Rhymes.

Les voilà de retour avec de quoi montrer l’étendue de leur maîtrise. 11 mois après le premier morceau, on sent que le melting pot de Cosmo a boosté les deux loulous et leur a donné une certaine touche autrement plus matûre pour créer beats, mélodies et cuisiner le tout.

Ça commence avec un Dry Land qui t’invite, ou plutôt te pousse chez eux. Si jamais tu résistes, le beat fera le reste pour te faire entrer. Mandrill c’est le track qui m’a bloqué. Un rythme à la sauce trap et des vocals qui me poussent à réécouter Moments In Love de Art Of Noise ou No. No de The Field. Pardonnez l’expression mais Papionini vient te faire papillonner et s’il fallait un son pour faire des bébés le soir de la St Valentin, il est tout trouvé.
Le vocal du son laisse place au flow de 1000 salamandres de Pink Tee. On se termine avec Kano. Rien à voir avec la disco mais plus avec une sombreur totale. Téléviseur noir et blanc, gangsters en chapeaux. Fondu noir.

Fin.

Pieral Épipède.

PRIMAT
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