Déjà 4 jours de passés sur le site de la Machine à feu. Des visages marqués par les litres de bières ingurgités et les muscles contractés par les pas de danse déchainés des festivaliers. Mais, à Dour, le public est inépuisable, comme en témoigne cette quatrième journée pleine de déhanchements en tous genres, de sourires et de « DOUREEEEEUHH ».

55 000, c’est le nombre de festivaliers venu danser toute la journée pour ce samedi 15 Juillet.

Un programme chargé, qui commence par une très belle découverte pour l’équipe : une fanfare techno. Nous avons été surpris et conquis par ce concept novateur. Si en France, l’armée française s’est permis de reprendre Daft Punk en mode Fanfare pour le défilé du 14 Juillet, ici en Belgique, Meute a blindé la Petite Maison dans la Prairie dès 15h. Coup de cœur !

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On se dirige maintenant vers la Last Arena pour profiter du concert de Stand High Patrol, adaptant parfaitement leur dernier album The shift que notre rédaction avait déjà adoré. Une ambiance à la cool pour cette fin d’après-midi, le sourire est scotché aux visages des festivaliers particulièrement nombreux ce jour-ci et ce, malgré le volume légèrement plus faible par rapport aux autres shows.

Histoire de rester dans le thème, direction la Dub Corner où l’on assiste à la performance du groupe italien Moa Anbesa pour user nos semelles et danser aux rythmes des basses fréquences propres au Dub.

Il est 20 heures quand on se pose devant la Last Arena pour y voir De La Soul.  Les New-Yorkais proposent un concert varié, entre rap vénère à la sauce east-coast et instrus beaucoup plus tranquilles, mélangeant reggae ou funk.

De La Soul

On enchaine sur la grande scène avec le groupe Phoenix, l’une des attractions de ce Dour 2017. La plaine est noire de monde. Difficile de circuler pour se frayer un chemin à travers cette foule hyper dense. L’un des groupes français les plus connus dans le monde, a parfaitement alterné entre leur nouvel album, Ti Amo, et leurs classiques.
Les quatre compères débordaient d’énergie.  Thomas Mars a terminé en plein milieu de la foule. La scénographie, originale et inhabituelle, a pris une part essentielle du show, un vrai régal.

 Un moment appréciable avant de se tourner de nouveau vers la musique électronique.

Une foule impressionnante se dresse entre La Petite Maison dans la Prairie et le Labo. Le public techno et house présent la veille à la scène Red Bull se concentre alors dans un espace peut être un peu réduit pour pouvoir assister tour à tour à Rone, Roman Flugel, Mall Grab, AZF. Le nouveau live de Rone est totalement envoûtant, par ailleurs on regrettera une mise en scène un peu pauvre au-delà des jeux de lumières.

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Une partie de l’équipe va faire un tour à la Redbull Arena pour recharger ses batteries. La Drum’n Bass de Critical Soundsystem nous a bien réveillé, malgré nos faibles réserves en énergie. Une mention spéciale aux VJ’s qui se sont succédés pendant l’intégralité du festival pour proposer des visuels scotchants.

De retour au Labo, nous assistons au DJ Set de Mall Grab, et c’est sans aucun doute LE set à retenir de la soirée. Le jeune australien a frappé très fort au Labo ce samedi en proposant un set entre House punchy et techno tonitruante. Si depuis quelques mois Mall Grab se retrouve sous les projecteurs cela n’est pas un hasard ! Il a distribué pépite sur pépite, le thermomètre du Labo a littéralement décollé. Gros coup de cœur pour le morceau « I Want To Thank You » de Alicia Myers repris par Earl Jeffers. Mall Grab killed the dancefloor baby !

Mall Grab

Le finish pour l’équipe se passera devant DJ AZF, cette jeune française, véritablement en train d’exploser sur la scène techno hexagonale. Elle nous offre pour le closing du Labo un set rapide et percutant. Avec une énergie folle derrière les platines, comme possédée par sa froide techno. AZF fait prendre à cette scène une allure de cave berlinoise.

Rincés par cette quatrième journée, nous prenons la route cette fois ci du lit. Une dernière journée à venir qui s’annonce haute en couleurs.

Rendez-vous demain pour la dernière chronique Dour après Dour, JOUR 5.

A propos de l'auteur

Chef de bord

Chef de meute. Tu me trouveras quelque part entre Bordeaux, Poitiers et La Rochelle, soit dans un festival ou dans une salle de concert.

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