Nick Waterhouse présente » Holly » son deuxième opus rythm and blues soul à l’ancienne façon sixties. Album auto-produit et enregistré entièrement en analogique.
Nick Waterhouse est né à Santa Ana. C’est à l’adolescence qu’il découvre la musique. Il commence par jouer de la guitare à 12 ans et puis à écouter ceux qui deviendront ses références musicales. La première est certainement Van Morrison. Le Californien fut très attiré ,également, par la musique des années 1950/60, comme les Beach Boys ou Johnny Guitar Watson.Il a commencé sa carrière en créant le groupe Intelligista (2002-2003), dont il était le chanteur et le guitariste. Ce groupe a fait la première partie des Cold War Kids. Et puis vient la période solo et l’affirmation de cette univers rythm and blues rock des années fifties.
En 2010, il enregistre son premier single « Some Place » dans un studio appelé The Distillery Studio à Costa Mesa, en Californie et la même année il s’entoure de The Tarrots, un groupe composé de cinq musiciens et de The Naturelles, un trio de chanteuses pour ses concerts. Véritable bête de scène, sa renommée ne cesse d’accroître tant l’artiste dans ses compositions et son attitude ne cherche pas à plaire mais à proposer une musique rétro pure et dur. En mars 2011, il signe avec le sélectif et exigeant label Innovative Leisure. Un an plus tard, c’est tout naturellement qu’il sort son premier album Time’s all gone, enregistré entièrement en analogique, sans ordinateur.
Depuis le 4 Mars il sort son deuxième album, toujours sur le même label, » Holly « . Album auto-produit » Holly » en compagnie de Kevin Augunas (The Black Keys, Cold War Kids, Edward Sharpe & the Magnetic Zeros). Toujours enregistré en analogique, à l’ancienne, sans ordinateur. Nick Waterhouse n’a peut-être pas la voix la plus expressive du monde, mais pallie tout ça par un arsenal d’arrangements et puise dans un repertoire bien balisé à faire pâlir un Blues Brother.
Holly est un disque absolument rétro, non pas dans le sens racoleur du terme, mais dans le sens ludique. La première moitié du disque met en avant le rockabilly le plus caractériel avec le r&b le plus sauvage, Jerry Lee Lewis-style, tandis que la deuxième moitié est plus axée sur du r&b façon Stax et du blues-rock, notamment avec la reprise de « Ain’t There Something Money Can’t Buy » de Young Holt Unlimited. L’album est d’un niveau inégal mais les chansons qui sortent du lot restent en tête et nous font passer un très bon moment.
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