Ce que j’adore dans le fait d’écrire un article, c’est cette volonté de raconter une histoire. On s’appuie tantôt sur le ressenti, tantôt sur l’info et parfois sur des bails totalement abstraits pour vous faire partager la musique, la VRAIE. Celle qu’on cherche à travers les pages de l’internet mondial et qui, chez certains, suscite une réaction similaire à l’appétit. Et si je suis là, c’est pour en rassasier quelques un.
Au menu d’aujourd’hui, une lourdeur millimétrée mais sublimée produite par un certain Sedecimo. Le nom est encore inconnu pour le moment mais le loulou sait y faire et à déjà fait causer quelques claviers de blogueurs il y a quelques temps. Il faut dire que son remix de Louisahhh (avec 3 « H ») a remué quelques dancefloors à domicile. Il ne s’était pas arrêté là avec un premier EP du nom de The Beginning (ici) avec lequel il a posé les bases d’un univers techno. Avec un tel départ, le mec ne pouvait que continuer et c’est ce qu’il a fait en rejoignant la grande famille de Brain Washer Records.
PAUSE !
Brain Washer Records ? Non ? Personne ? Allez quoi, c’est quand même un des labels les plus costauds en France avec des releases couvrant tous les styles. On parlait de french touch dans les années 2000 et j’ai l’impression que la nouvelle génération est regroupée là bas. Quand on voit un roster rempli de mecs aussi talentueux que
Bolivard,
Phunkacid ou encore
12″Dust, on fait vite fait le lien pour comprendre la puissance de la chose et même si je les connais moins
Afrocalypse,
Torpen,
Squirhell,
Awonk,
Rare et
Audioslap ne font pas partie du groupe pour rien ! Mention spéciale à
Zoltan, le papa qui gère tout ça depuis Tours.
Mais revenons à notre mouton :
Sedecimo et son nouvel EP répondant au nom de
Kataklysm. Grosse claque dès la pression du bouton play, on comprend tout de suite que le mec veut faire danser la maison dans une ambiance lourde de conséquence. La seconde claque que j’ai prise, c’est l’enchaînement des sons. Bien que remonté à bloc dans toutes les prods, les enchaînements se passent dans une douceur hallucinante. Ça s’ouvre sur un
Krystal bien venère avant un
Death Door aussi jovial qu’un croque mitaine un jour de fête pour s’achever sur un
Kataklysm qui sonne le glas de l’EP mais, ça repart tout seul et ça tourne en boucle. Pendant ce temps, là je regarde la très belle pochette signée
Max Brunel et je m’interroge sur les possibles liens avec
Castlevania…
J’aime pas les Gesa et autres Brodinski mais je pense avoir trouver de quoi les faire pâlir avec un artiste qui marque des points et se sublime à chaque release. Sedecimo est petit mais deviendra grand. D’ici là, la release est dispo chez Beatport (ici) pour le même prix qu’un café à Paris (#rancune) !
Pieral Amande
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