De retour du Festival de la 7eme vague avec des souvenirs pleins la tête, on a bien envie de vous raconter notre ressentit. Après un hiver long et froid, le festival s’est imposé comme étant l’opposé total du maintenant célèbre « winter is coming » (c.f. Game of thrones). De vendredi à dimanche le soleil et sa chaleur ont tenu chaud et bien plus aux festivaliers, laissant place à la bonne humeur et à une ambiance très festive dans le camping de jour comme de nuit. Il est certain que ce camping aura donné une impression de véritables vacances d’été.
S’il y a aussi quelque chose dont on se souviendra, c’est sûrement l’ambiance dans le camping et toutes les choses dingues que l’équipe de Davy Croket a pu croiser pendant le festival. Pas besoin d’attendre le soir pour donner place à la musique, dès le vendredi en fin d’après midi un groupe s’est mis à jouer sur guitares et percussions, accompagnés par un harmonica donnant un concert improvisé en plein milieu d’un sentier entre les tentes. Un spectacle plus qu’appréciable pour les oreilles !
Vendredi 21h :
Après avoir fêté dignement notre arrivée, il est l’heure d’aller aux concerts. Petit plus pour ce festival, le camping est situé juste à côté des concerts. On ménagera donc nos jambes durant ce week-end et nous serons sûrs de ne rien louper des concerts.
Après avoir un peu trop traîné sur le camping à prendre tout un tas de photos des festivaliers tous aussi cool les uns que les autres, nous avions presque oublié la musique. On débutera donc par l’artiste dub Kanka et son bassiste Chris B prêt à faire groover les festivaliers sur son dub intergalactique. L’artiste défendra son dernier album tout en mélangeant ses quelques titres phares et délivrera une performance en accord avec la météo. Un très beau coucher de soleil qui se mariera à la perfection avec ses mélodies électro-dubs si particulières. (Interviews à venir…)
22H30 :
Place à Keziah Jones. Le chanteur montre une véritable aisance sur scène et nous le montre d’entrée en arborant un magnifique sourire qu’il tiendra durant tout son show. Un mélange soul funk qu’il qualifie lui-même de Blufunk, on apprécie grandement. Le public est bel et bien présent et toutes les catégories d’âge y sont répresentées. Keziah Jones a su attirer la foule et on le remercie.
23h :
Le groupe de l’inventeur de la Fonck arrive sur scene. FFF composé de Marco Prince, Yarol Poupaud, Krishoo Monthieux et Nicolas « Niktus » Baby nous offre une prestation une peu particulière à laquelle j’ai du mal à accrocher.. Un mélange de styles qui sera assez dur à suivre pour rien vous cachez. Apres avoir croisé un festivalier qui nous confie qui n’écoute plus le concert mais préfère se concentrer sur quelques pogo, on a bien compris que FFF ne sera pas le concert du week end même si leur énergie débordante et leurs jeux de scène auront été appréciés.
01h55 :
L’artiste électronique, Bakermat pointe le bout de son nez sur la scène accompagné de ses 2 platines. Apres l’avoir déjà vu il y a 1 mois et demi de cela au Festival Panoramas, nous ne sommes pas plus enchantés que ça à l’idée de le revoir. Il nous livre un Dj Set réchauffé avec tout un tas de clones de son titre phare « Vandaag » qui tiendra quand même le public en haleine avant le lancement de la version originale. Un mix simple, pas de prouesses techniques ou d’innovation sonore à l’horizon. Direction la tente les amis pour entendre la fin de son set House au chaud dans mon duvet.
Samedi 8h :
L’un des moments relous du festival, où tes potes encore excités par l’alcool ingurgité depuis 17h et la consommation d’herbe magique te réveillent à 8H du mat’.. Mais après réflexion nous nous sommes rendus compte que de profiter du lever de soleil de Bretignolles sur le camping de la 7eme Vague est assez agréable. On dormira une autrefois, tant pis !
Les heures s’écoulent, la journée passe, les discussions de même et encore plus pour l’ambiance du camping. Apres avoir rencontré un groupe improvisé au sein d’un campement, nous sommes retournés au camping pour partager quelques verres et souvenirs de la veille avec l’équipe de TousLesfestivals. Apparemment quasiment le même ressentit que nous pour la soirée du vendredi. On attend donc les concerts du samedi avec impatience.
19H30 :
Découverte du groupe acoustique TOTORO. Les 4 rennais prennent d’assault le public à grand coup de riff de guitare, solo de batterie et autre sonorité pop rock. On écoute ça, bière fraîche à la main profitant des derniers rayons de soleils avant que la nuit tombe et laisse place aux autres artistes..
20H :
Kaly live dub. Il me tardait de voir ce groupe sur scene apres leurs clip vraiment chouette et leurs sonorités electro dub si particuliere. Découvert il y a peu à travers le clip Allaxis. Kaly Live Dub etonne et hypnotise le public à travers multiples sonorités electro dub virant quelques fois à des rythmes plus elevés tendant vers de la drum n bass ou dubstep à laquelle nous succomberons immédiatement !
23h :
Gaetan roussel. Avant d’arriver à ce festival, je n’étais pas du tout friand à l’idée de voir cet artiste. Avec mes clichés de variétés françaises plein la tête, Gaetan Roussel m’a convaincu de mettre ça de côté le temps de son concert. Du dynamisme à revendre, le chanteur de Louise Attaque en a encore sous le coude. Il finira son concert sur ton phare « Help Myself » qui raisonnera dans nos oreilles en attendant l’artiste Reggae, Patrice.
00H :
Dès le début, Patrice a su capter notre attention avec son dynamisme et le plaisir communicatif qui se dégageait de son visage. Commençant par le morceau Alive, Patrice continuera à enchaîner ses titres entre récent et ancien album des morceaux de son nouvel album comme «Cry Cry Cry», «Boxes et des morceaux phares tels que «Soulstorm» ou encore «Everyday». Patrice a su jouer avec nos émotions et notre énergie, en alternant chansons en solo à la guitare, et chansons plus dynamiques qui invitaient à une ambiance survoltée, pour notre plus grand plaisir même si ce show là reste moins dynamique que ses ancien, le seul point négatif peut être..
01H50 :
Il s’est fait attendre en étant programmé à la fin de la soirée mais c’est pour la bonne cause. L’un des piliers du label Bromance records est présent, devant un paquet de festivaliers qui n’attend qu’une chose, s’épuiser jusqu’au bout de la nuit avant de retourner dans la routine de la vie quotidienne. C’est un voyage techno / electro sombre que nous propose l’artiste. Mention spéciale pour le morceau viol qui, en l’occurrence, aura eu l’effet d’un viol physique sur nos tympans. Joli présence scénique en ce qui concerne ses visuels.. Rien à redire, nos corps sont épuisés, on file dans la tente, nos membres ne répondent plus. C’était un week end chargé en émotion, des découvertes, des deceptions, des bons moments mais surtout une ambiance festive et de la bonne humeur..
En bref, la 7ème Vague a donné un cadre parfait au camping et a tenu ses promesses sur les différents concerts, les participants ont profité du soleil tout en étant proche des scènes de concert. L’ambiance était festive, les festivaliers ont montré qu’ils savaient faire la fête et ont salué la bonne organisation mise en place. La 7ème Vague est décidément un festival incontournable à ne pas manquer et qui inaugure parfaitement le début de saison tant attendu.
On a oublié de vous dire, on a emmené l’un de nos chroniqueurs à la 7eme Vague et c’était son tout premier festival (et oui il faut un début à tout), pour l’occassion il nous a raconter son ressentit, le voici ci-dessous :
Davy Croket c’est ça aussi, maintenant, quelques mots d’un novice de l’équipe qui à perdu ce weekend son dépucelage festivalié.
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