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Slow Magic ? On aimerait savoir qui se cache derrière cette musique mais impossible. Même en fouillant internet, on ne trouve que très peu d’informations sur cet artiste. « The sound made by an unknown imaginary friend » (« le son fait par un ami imaginaire inconnu »), voilà la seule information que l’on peut trouver sur Slow Magic. Tout ce qu’on sait vraiment sur lui, c’est son nom. On comprend donc que Slow Magic fait partie du lot d’artistes voulant garder l’anonymat et ainsi mettre leur musique en avant, et ceci en portant un masque. Et quelle musique, une musique douce et magique justement…

Sa créativité hors-du-commun nous fait bien oublier nos interrogations à son égard et on se laisse juste porter par sa musique. Il nous offre une musique électronique planante. C’est un univers assez particulier, un univers bien à eux, féérique, léger et coloré tout comme son masque en fait…

Slow Magic s’est fait connaître l’année dernière grâce à une vidéo collant parfaitement à son univers : de la dream-pop colorée, mélodique, aérienne. Il s’agit de Corvette Cassette. Et plus recemment son dernier album intitulé « How To Run Away » est disponible depuis le 12 septembre prochain sur le label Downtempo Records.

Il nous propose un mélange downtempo et house décomplexée, nappé de riffs et de synthés brumeux qui donne cet univers si particulier. Son album se résume en quelques mots : atmosphérique et lumineux, il nous propose un voyage presque mystique dont les frontières entre rêve et réalité sont poreuses.

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Leur nouvel album « How to run away » est une fois de plus, un vrai régal pour les oreilles. On est plongé directement dans leur univers, on est transportés. Digne d’un magicien qui nous envoûte avec sa musique. Dès le premier morceau Still Life, notre esprit s’évade dans un petit coin de sable fin et d’eau turquoise. Parasol, bikinis et petite piña colada ou autre cocktail tout aussi délicieux semblent s’inviter dans notre esprit quand on se plonge vraiment dans la musique de cet homme au masque haut en couleur. Voilà donc un album qui vient nous faire vibrer en cette reprise scolaire, pour nous faire revivre nos souvenirs de vacances qui sommeillent en nous.

Plusieurs titres nous ont frappé tels que « Girls » un croisement hybride entre Fakear, XXYYXX ou encore Odesza. De multiples influences pour un seul producteur qui se démarque par un panel de sonorités différentes. Nous avons à faire a un album avec un très gros potentiel sur le plan artistique qui est très soigné.

Slow Magic devient notre ami du dimanche. Un album de repos, d’expérience sonore et sensuel. De l’émotion, de l’envoûtement, Slow magic a tout compris, nous avons réussi à rentrer dans son univers, nos oreilles se sont prises à son jeu et nous nous sommes laissé porter tout simplement. Les coups de coeur pour cet album sont les morceaux : « Manhattan », « Still Life » « Hold Still » qui puisent chacun un style particulier voguant entre chillwave, downtempo et un soupçon de glitch-hop. En bref, Slow Magic nous a donné envie d’aller le voir en concert, donc nous pouvons dire que c’est un album réussi tout simplement. Le seul bémol de cet album restera les quelques lignes de synthés parfois trop hasardeuses ou légèrement répétitives..

Le conseil de la rédaction pour une écoute optimale :  La recette est simple, reste sous ta couette, essaie d’atteindre ton smartphone ou ton pc, puis branche ton casque. Pour la suite, tes oreilles feront le reste… Bon voyage !

En attendant d’aller le voir en concert, on vous propose le remix du morceau Girls par Daktyl, tout aussi bon !

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