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Nous voilà arrivés à la période où les sapins de Noël relancent l’économie du monde. Tout le monde court pour trouver celui qui sera décoré avant de voir venir de nombreux petits cadeaux à ses pieds. C’est aussi le moment où tout le monde ressort les bonnets, écharpes, caches-oreilles, gants, moufles et cagoules. Bref, c’est la fin de l’année, ça caille, ça rêve de neige et de vacances dans des lieux paisibles.

Malheureusement, tout le monde ne pourra pas prendre la route des pistes, de la montagne et des vastes étendues d’un blanc immaculé par une poudreuse plus moins agréable. Ceux qui ne partent pas resteront chez eux avec la goute au nez, les grattes vitres pour voitures et les retards de transport en communs. Pas de panique, fin d’année et froid riment aussi avec musiques douces et voyages immobiles.

S’il y a bien un artiste que je ressort tout le temps en même temps que les gros vêtements d’hivers, c’est Bonobo. Le primate britannique de Ninja Tune sait y faire pour mettre du son sur les incantations hivernales de la neige. Histoire de faire ça bien, Simon Green n’a pas fait les choses à moitié avec deux belles releases qui figureront sur les listes que le grand barbu a reçu.

simon green bonobo

La première, The North Border – Live, mettait à l’épreuve le dernier album de Bonobo face à un public conquis dès les premières notes. Cris et applaudissements sont de la partie tout au long de cet album qui donne ses lettres de noblesses à des titres comme Circus.

La seconde release est elle plus calme et, peut être, plus intimiste : Flashlight. Un format-court de 4 titres qui en dit long sur la direction que l’environnement musical de Bonobo va prendre pour ses prochaines releases. Véritable dose de neige en .mp3 ou vinyl, ce nouvel opus laisse libre court à notre imagination.

On commence avec Flashlight, titre éponyme qui se veut très rythmique à l’image de Circus. Le beat s’amuse avec les autres sons et nous donne rendez-vous en terrain connu. C’est du Bonobo et ça se sent. La version Radio nous conduira un peu plus loin des étoiles que son pendant original. Pelican prend des airs de house avec une nappe calme et ce beat toujours aussi imposant. Vient enfin Return To Air, l’ultime son de cet EP. Nettement plus planant que les sons précédents, il fait l’effet d’un ticket vers un ailleurs. L’exotisme de la musique de Bonobo fait son retour et on pourrait le croire tout droit venu de son Dial M For Monkey aux côtés de Pick Up et Flutter.

Au final, Simon Green a.k.a. Bonobo termine l’année en tout beauté et fait plaisir à ses fans mais aussi aux gens qui ne le connaitrait pas encore avec une musique plus rythmique que jamais. C’est beau, c’est doux et ça s’écoute le matin avec le café ou le soir avec une couverture. Je n’ai pas parlé de la cheminée qui pourra s’ajouter à cette posologie. C’est chose faite.

Flashlight chez les dealers

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