Bromance, c’est le label qui a su faire sortir la techno des souterrains ces 3 dernière années pour la faire exploser au visage du grand public. Composé de producteurs talentueux, entièrement dévoués à leur univers musical, ils ont sorti il y a peu une compilation, Homieland Vol 1, qu’ils ont présenté à leur fans lors de deux dates françaises.
Pour notre plus grande joie, l’une de ces deux étapes se trouvait être l‘Entrepôt à Bordeaux : l’occasion était bien trop belle pour la louper, d’autant que le plateau proposé était plus qu’alléchant. Se sont en effet rien que Gener8ion (le tout nouveau projet mystérieux de Bromance), Panteros 666, Sam Tiba, Louisahhh, Jimmy Edgar et Brodinski (le boss du label) qui ont donné rendez-vous aux noctambules de la Belle Endormie. Autant vous dire que l’on était excité comme des puces dès l’annonce de la date.
Le moins quel ‘on puisse dire, c’est que le public à répondu présent : c’est une véritable horde qui s’est pressée vers cette zone habituellement délaissée par les Bordelais pour profiter de cette soirée s’annonçant riche en émotion. A notre plus grand regret nous avons fait l’erreur de monter un tram trop tard, ce qui a eu pour résultat de nous propulser en plein cœur de cette foule surexcitée qui a eu raison du calme du staff. C’est donc au bout d’une lutte acharnée qui a durée un bon moment que l’on a finit par mettre un pied dans l’Entrepôt, pour profiter de la fin du set de Sam Tiba. Il a tout de même réussi à bien nous secouer d’entrée de jeu à l’aide d’une sélection de tracks bien méchamment chargées en basse, des plus efficace en ce début de soirée.
La suite fut assurée par la découverte (du moins pour la plupart du public, dont moi), du jeune projet inconnu Gener8ion. Une techno puissante et tapageuse qui a semblé conquérir aisément la salle et un nom sur lequel il convient de porter son attention dans le futur.
En toute logique, les choses sérieuses ont commencé avec le set de Brodinski. Confirmant la direction hip-hop que prend ce dernier depuis quelques temps, il a déroulé un mix tonique, parsemé ici et la de ses sons les plus connus. Je ne vous raconte pas l’hystérie qui a soudainement saisi le public quand il a balancé Can’t Help Myself.
Mais la palme du meilleur set de la soirée revient à mon sens à Jimmy Edgar pour son surprenant tour de force qui a su mettre tout le monde d’accord. Il a envoyé des lignes de basse qui m’ont littéralement claqué. Mais dans le bon sens du terme. Il faut un certain talent pour mêler avec tant de fluidité techno turbine, house UK et trap music. Pour ceux qui ne l’aurait pas déjà fait, il est plus que temps d ‘écouter son EP Saline sorti il y a quelques mois chez Ultramajic : Jimmy Edgar est vraiment aussi bon producteur que DJ.
La fin de soirée a été assurée par Louisahhh et Panteros, qui ne cessent de grossir au sein de Bromance. La Californienne a fait un set moins convaincant que ce à quoi on pouvait s’attendre, mais mérite quand même d’être vu pour profiter de l’univers froid et obscur qu’elle évoque dans ses mix.
Panteros quant à lui se distingue de plus en plus de sa formation d’origine, Club Cheval, pour briller en solo, grâce à son style unique mêlant dance/house musique, gabber et techno. Un set qui a réussi à traverser les BPM pour finir sur un rythme très élevé ! Il a clôturé cette soirée éprouvante en beauté, livrant une performance bondissante et joviale qui a fini d’achever tout le monde.
Enfin, on finit par se traîner vers l’arrêt de tram qui doit nous ramener, lessivés par cette débauche de gros sons. Si on s’attendait plus à une ambiance club que boîte comme l’on a trouvé à l’Entrepot, on reste cependant ravis d’avoir pu assister à ce show unique en province, qui nous a confirmé que Bromance est un roc colossale dans le paysage électronique français et nous a bien donné envie d’écouter Homieland Vol 1. Et vous, qu’attendez vous ?
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Crédits Photos : Sandro lacopino
Merci à ZH Agency pour leur sympathie et au staff de L’Entrepot.
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