Vous êtes peut être déjà familiers avec le projet Point Point, quatuor Parisien des plus prolifiques qui défend une esthétique future beat versatile et polymorphe en balançant régulièrement des bombes soniques sur Soundcloud (Double Oreo, Life in Grey et j’en passe..).
Et bien la moitié de ce groupe (ça fait donc deux gars pour ceux du fond qui ne suivent pas), en la personne de Nomäk et Devoted To God, forme aussi le duo Alesia, signé chez OWSLA (label de Skrillex, infos pour les deux du fond qui ne suivent toujours pas). Rien que ça.
Niant tout rapprochement à un quelconque genre, ils produisent des tracks nihilistes, imprégnées de noirceurs, toutes sorties du cauchemar d’une quelconque créature biomécanique (ça peut sembler capilotracté comme métaphore, mais honnêtement je ne peux pas faire mieux : ces mecs vivent dans un autre monde).
Entre deux remix assez convaincants, dont par exemple un flip jubilatoire du banger de OG Maco U Guessed It ou encore une relecture intéressante de Pull Up The People, nos deux larrons sortent aussi des projets solides.
Il y a un peu moins de six mois, ils ont donc pondu un EP intitulé Andrea (toujours avec OWSLA) qui a fait l’effet d’une bombe dans le milieu electro. Je ne saurais comment décrire l’identité sonore de cet EP , si ce n’est en superposant les adjectifs : excessif, dansant, bruyant, chaotique. Alesia joue avec des sonorités indus très agressive, calées sur des rythmiques qui oscillent sans cesse entre techno, new beat et basse survoltées. C’est perturbant, mais diablement efficace si l’on est un tant soit peu amateur de tabassage sonique.
C’est un peu le genre de morceaux que l’on a envie d’entendre dans une cave qui pue la sueur et la bière éventée, balancés par une sono détraquée qui crache des kilowatts en continue dans le but évident de faire oublier à l’ensemble du public présent le sens des concept superflus comme l’ouïe ou la temporalité.
Par la suite, ils ont sorti deux titres compilés sous le nom de The New Order Pt1. C’était il y a trois mois, l’on peut donc s’attendre à voir venir la partie 2 incessamment sous peu. En attendant la suite, on continue à se péter les tympans dans la joie et la bonne humeur avec des tracks chargées en stéroïdes comme celle-ci
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BONUS DU TRAPPEUR
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