Pardonnez moi l’expression mais il est clair que le label Bambousek est en vogue ces derniers temps. Entre les dernières releases du label et celles qui nous restent en tête depuis un bail, les patrons ne fléchissent pas. Malgré ça, il reste une ombre au tableau. Ombre que je me dois de dénoncer puisqu’il s’agit d’une release repoussée depuis des mois et des mois : le prochain Socali. Sa présence sur la dernière compile du label, confirme la probable prochaine arrivée de cet opus fatidique.
Mais à côté de ça, Bambousek nous propose un plat typique de chez eux. Une découverte à s’en vriller les papilles. Un délicat fumet de chaleur s’échappe déjà de l’artwork réalisé sur fond de barbapapa. En Vogue arrive ainsi dans le menu du label qui ne plie pas.
La recette est simple. Egoh, jeune producteur encore inconnu arrive dans nos oreilles à la façon Bambousek et nous marque dès les premiers instants avec ce vocal langoureux qu’on a déjà croisé par ci par là. Reprise d’un sample peut être mais nouvelle exploitation. Si Kartell s’en est déjà servi, Egoh lui donne toute sa noblesse dans un 3 pièces de soie. C’est doux. Soulful se pointe et vient claquer nos frêles tympans pour les exhumer délicatement. On s’étire dans les draps et ça fait grand bien.
La suite de l’EP est à la même image et pourrait sans doute se résumer en trois mots. Trois mots qui feront peut être rêver : grâce, charme et élégance. Le tout dans une atmosphère bien plus tropicale qu’un hiver breton.
Certains marqueront un temps d’arrêt sur le dernier morceau. Oui c’est un sample. Oui, le sample est un art controversé. Mais, il faut reconnaitre que ça fait le taff et qu’on pourrait sortir les tongs sans trop de soucis.
En somme, Egoh rime avec nouveau et avec beau. La suite s’annonce déjà avec un EP en collaboration avec Slowz, le grand patron de Bambousek. Et sinon, t’as vu ? La meuf de la pochette, elle a piqué les yeux du masque de Batman !
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