Fêtant ses 10 ans d’existence en 2016, le célèbre festival de musique électronique Igloofest dévoile sa programmation. Un line-up explosif pour un festival atypique où il est de règle de danser en doudoune, bonnet et gant.
Il y a 10 ans un pari fou prenait vie de l’autre côté de l’atlantique. Une poignée d’irréductibles passionnés de musique électronique et de vie culturelle décidaient de créer un festival extérieur par des températures glaciales. Le but, revitaliser le paysage culturel hivernal montréalais au cœur d’une période où il fait meilleur rester coller à la cheminée, enfermé dans sa chaumière.
Des années plus tard, les passionnés sont toujours là et les festivaliers de plus en plus nombreux. Au diable le froid et les -30 (pas juste ressenti croyez nous), ici on danse, on s’amuse et on se goinfre de pépites électroniques venues du monde entier.
Situé au bord du fleuve Saint laurent (gelé), au quai Jacques-Cartier du Vieux-Port de la capitale québécoise, le festival unique en son genre, où la résistance au froid est de mise, plonge le mélomane et l’amateur dans un univers parallèle où plateforme ludique et interactive, déguisement farfelu, DJ en gant et création visuelle (VJ et projection) se mêlent pour animer le château éphémère des nuits montréalaise.
L’édition 2016 est l’année qu’il ne faut surtout pas manquer. La diversité des DJ et des approches musicales, du populaire aux révélations locales et internationales nous plonge dans une rétrospective des années écoulées tout en posant un pied vers le futur.
De Maceo Plex à Dave Clark en passant par Carl Craig et notre Mr Oizo national, les influences balaient cette programmation comme un tsunami en pleine face. Côté français, on se réjouit de la présence de Sébastien Léger, chouchou de la House mondiale, de Brodinski, magicien techno hip-hop, et de l’électronicien « mortel » Rone qui portera peut-être Etienne Daho dans sa valise. Traumer et ses poésies électroniques viendront quant à elle faire planer le dernier week-end de l’événement.
Côté québécois, la liste est longue et la source intarissable. qui savent se démarquer tant pour leur énergie et créativité sonore que dans leur performance. Pour mettre en valeur cette mine d’or, le festival a mis l’accent sur les artistes qui ont marqués l’année écoulée ». Ainsi pourra-t-on s’enivrer sur l’électro tropicale de Pierre Kwenders, l’une des révélations musicales de l’année au Québec, sur les sets toujours puissants et maîtrisés de Laura Scavo ou encore sur la minimal d’Alicia Hush.
Évènement marquant de cette édition la présence du label 50Weapons de Modeselektor qui se chargera de faire danser le site au complet (originalement divisé en deux scènes) dans le cadre de leur tournée d’adieu limitée à 10 étapes internationales.
Electro, House, techno berlinoise, techno de détroit, trip-hop, et j’en passe. On se laisse submerger et on ne demande qu’à prendre le prochain beat.
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Crédit : Sébastien Vergne
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