Divaguant dans mes pensées, à l’approche des fêtes de Noel avec dehors une atmosphère froide et un ciel cotonneux, je me devais de reprendre la plume ou plutôt le clavier d’ordinateur pour vous parler d’un groupe, Night Riders.
Au détour d’un e-mail, je tombe sur ce groupe d’origine Nantaise qui me semble, à cet instant précis, inconnu au bataillon. Mais c’est quelques minutes plus tard, en écoutant leur titre « Via-Crucis » que mes souvenirs resurgissent. Plus d’une année auparavant, alors que j’étais entrain de confectionner une playist, cette voix féminine et distante résonna dans la cavité de mon oreille avec le titre « Sombre Danse ». Depuis, il est vrai que j’avais quelque peu perdu leur trace dans le brouillard ambiant de la scène musicale française.
Mais c’est avec joie que je les retrouve avec un second opus « Meta », sorti en novembre dernier, perdu dans les songes les plus noirs de leur existence. Un nouvel album certes plus sombre que le premier mais plus dansant, mélangeant différents sons assez surprenant comme l’utilisation du saxophone ou encore du piano dans « Descente » ou encore « Rendre l’Ame ». Si cet lp peut être qualifié parfois de répétitif dans la construction des chansons, il crée une sorte de dépendance, d’addiction en ouvrant ainsi leur musique pop à tout autre genre musicaux, une belle évolution pour le groupe.
Avec un artwork inquiétant, mis en abîme par un loup dématérialisé, on reconnait bien l’envie du groupe de faire originale et déroutant. Remarque qui s’applique au vidéo, notamment pour le clip de « Via-Crucis », avec des bouts de vie filmés et montés les un les autres donnant une image barrée, trash voir « after-party » à cette musique dite pop-punk qu’on aime tout particulièrement.
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