C’est par une soirée de février, à la chaleur presque inquiétante, une bière en terrasse accompagné de modération toujours, et du soleil parcourant mon visage jouant à cache-cache, que mon envie d’écrire revient. Une évidence ou peut être le hasard, je ne sais pas trop encore, mais l’envie est là et quand elle pointe le bout de son nez il ne faut pas la laisser s’échapper. L’envie de faire découvrir de nouveaux groupes, l’envie de ressentir de nouvelles sensations musicales, l’envie de curiosité et d’orgasmes musicaux qui vous enivre et vous fait sentir vivant.
Comme Ici Dix-Sept, il m’arrive aussi de vaciller et de dériver dans la piscine, ou dans ma vie parfois. Généralement je suis rattrapée par la musique, et c’est celle de ce groupe venant tout droit de Besançon qui va totalement me tirer de ce trou noir, de cette feuille blanche constante, de cette peur de l’inconnue. Derrière un nom très mystique, se cache une seule personne, Anthony Pergaux, qui mélange avec brio des sons new wave- post punk à de la pop.
Son premier EP «ICI DIX SEPT», sorti le 21 février dernier sous le label Archi Records, est percutant, il est une nappe merveilleuse flottant à travers l’espace. « Les Toits Blancs » est comme ce rayon de soleil doux, venant se poser sur mes épaules, ou comme cette légère brise traversant ma nuque. Il est d’une sensualité forte, et pourtant brutal par moment comme avec le titre « Les Lilas » et parfois décalé avec « Fou », avec des envie d’ailleurs et d’évasion.
Ici Dix-Sept est donc la meilleure chose qui soit en cette fin de mois de février 2019 qui part en vrille total, mais qui nous fait garder espoir en l’être humain et en l’univers.
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