Attention, la musique de Rendez-Vous n’est pas faite pour les oreilles fragiles. À coups de post-punk énervé et de cold-wave romantique, le groupe Parisien assume ses multiples influences, et nous en parle avant leur concert à Aucard de Tours.

Est-ce que vous pouvez vous présenter, nous dire quel est le rôle de chacun d’entre vous au sein du groupe ?

Elliott : Alors il y a Francis au chant et à la basse, Simon à la guitare, Max aux choeurs et synthé et moi-même aux choeurs et synthé également !

Vous avez monté le groupe il y a 4 ans. Comment ça s’est fait ?

Elliott : alors en fait j’ai rencontré Francis via un pote en commun qui faisait du son, qui m’a dit « tu devrais faire de la musique avec ce mec, il est un peu dans le même univers que toi ». Effectivement on s’est super bien entendus et on a commencé à faire de la musique ensemble ! À peu près 1 an après, Max et Simon que Francis connaissait de son côté, sont venus intégrer le groupe.

Comment pourriez-vous décrire votre musique à des gens qui ne vous connaissent pas ?

Souvent il y a l’étiquette post-punk qui revient, donc il y a les influences d’une scène anglaise des années 70/80 avec tout un ensemble de groupes comme Joy Division ou The Wake, qui ont été notre noyau d’influences en commun. Il y a également des influences plus électroniques, plus cold-wave voire industriel.

On ressent aussi pas mal d’influences des années 90 !

Oui bien sûr il y a aussi les années 90 ! Après, on veut pas non plus faire un truc qui est seulement une référence à des périodes passées, mais effectivement il y a beaucoup de groupes qu’on écoute qui sont de cette période là.

On vous colle pas mal l’étiquette Joy Division, mais y’a d’autres groupes qui vous ont influencé ?

Joy Division c’est un groupe qu’on cite parce que les gens connaissent, donc c’est facile de visualiser en entendant leur nom. Mais en vérité c’est pas forcément un groupe dans lequel on s’est retrouvé, y’a plein d’autres groupes de cette époque là : Oppenheimer Analysis, Fad Gadget, Wipers… Comme dit précédemment en fait c’est toute une scène en général qui nous inspire, plutôt que des groupes en particulier.

Votre deuxième EP est sorti l’an dernier, vous sentez une différence par rapport à vos sons d’avant, une certaine évolution ?

C’est un peu plus affirmé. Le premier EP c’était à peu près un an et demi de travail ensemble, on essayait plein de trucs qu’on a réuni, alors que le deuxième c’est un truc un peu plus construit, un projet plus abouti avec une trame. Ça s’est dessiné comme un projet assez homogène avec une évolution, avec des influences peut-être un peu plus mixées.

Vous faites pas mal de festivals cet été, est-ce qu’il y a une date qui vous a plus marqué que les autres ?

L’an dernier on a eu notre release party, aux Bains Douches à Paris, c’était une date importante pour nous. On s’était un peu mis la pression, c’était la présentation du nouveau disque, mais ça s’est super bien passé ! C’était assez particulier pour nous oui. Après en général on kiffe un peu toutes les dates, quand on joue les gens sont chauds et du coup c’est toujours super plaisant. La dernière fois qu’on a joué à Bordeaux c’était vraiment cool aussi par exemple.

En fait ça dépend des pays, on a remarqué que quand on jouait dans les pays un peu latins comme le Portugal ou L’Italie, le public est un peu plus vieux, « plus gothique », alors que quand on joue en Belgique, en France ou en Allemagne c’est plus un public jeune, qui, peut-être nous ressemble un petit peu plus.

Des projets pour la suite, vous avez des choses en tête ?

on bosse sur notre premier album, on est en phase de composition, on est assez excités ! On essaye de mixer dates ET création de l’album, ce qui n’est pas forcément facile. Même quand on joue de manière assez rapprochée on essaye de s’y remettre dès qu’on rentre à Paris, pour avancer un peu.

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A propos de l'auteur

Rédactrice Musique

Passionnée de cultures électroniques et d’arts numériques

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