Dans la catégorie « j’ai pas écris depuis 6 mois » et « je ne suis pas amateur de soirées électro » me voilà ! Je débarque de plusieurs mois d’aventure bien loin de toutes vibrations sonores. Pour l’occasion je me suis rendu comme chaque année au Rockin’Share Festival pour soutenir mes potes de l’ISIC Rider.
Alors ok, l’année dernière j’avais un peu abusé de la bière et mon récit de la soirée était quelque peu troublé par les vapeurs d’alcool qui se dégageaient de mon corps en ce lendemain de veille. Cette année j’ai attendu quelques jours pour écrire, histoire d’être serein mais ma soirée a été ce que j’appellerai « un voyage sonore inattendu ».
La recette :
– Une bouteille de vin rouge, bordelais de préférence à consommer avant 23h.
– Une bouteille de rhum accompagné d’un coca frais pour poursuivre.
– Un paquet de Chesterfield rouge
– Deux ou trois pilons bien tassés
– Et trois potes du genre à s’ambiancer sur du gros rap bien sale !!
Ok, une fois les cartes en main il faut se mettre en condition. Je n’aime pas trop les musiques électroniques, je suis plutôt un enfant des vibes jamaïcaines. Depuis peu je m’y mets, histoire de continuer à voir mes potes, tous des amateurs inconditionnels.
Bon, du coup un début soirée qui se veut être un peu l’échauffement de la machine. Minuit on décale, direction le Bootleg. Je ne peux pas vous dire à quel point je suis ivre mais je le suis. Une heure avant j’étais au plus mal, mais j’étais bien décidé à lutter et à aller au Rockin’share coûte que coûte.
1h, je suis rentré, la sécu ni a vu que du feu, faut dire qu’avec mon look d’enfant modèle même avec trois grammes je sais me tenir. Sourire aux lèvres je débarque devant le son…. Majeur Mineur est au platine. Le jeunot a su plonger la salle dans une bonne ambiance et le set qu’il propose est percutant à souhait ! Franchement pour une entrée en matière c’est exactement ce qu’il me fallait.
Je réalise peu à peu que j’ai réussi à me sortir d’une mauvaise passe, je pète la forme. Et le son me porte, des bons gros beats comme je les aime. Comme dirait mon ami « Jiben » c’est du bon gros son de tuyaux. Putain qu’est ce qui m’arrive ?? Mon corps est totalement ambiancé !!
La soirée continue, je commence à avoir une petite soif, je retrouve mes potes le temps d’une petite bière. En attendant le prochain groupe je fais le tour du club pour voir comment sont les ISICiens cette année… ma foi, ils m’ont l’air moins chauds bouillant, mais tu sens quand même une certaine hégémonie des amateurs d’électro/house, tout ça tout ça. Cette année j’ai loupé la partie live, mais le Rockin’Share se développe. Ils ont organisé un petit échauffement la semaine précédente, avec que des concerts style rock/pop et reggae/funk/hiphop, et c’était fort sympathique. J’aime cette idée d’en donner pour tout le monde. Ce genre d’initiative contribue à démocratiser la musique, et ça marche… Regarde je m’ambiance désormais devant Le Collectif des Hiboux !!!
Acid/minimal, c’est ça apparemment qu’ils disaient dans le descriptif de l’événement. Peu importe, je vole… Le collectif des Hiboux regroupe différents artistes originaires du Pays Basque (Dj, dessinateurs, photographes..), qui sont à l’initiative de soirées mêlant art visuel et musique électronique.
Ok, donc là si j’ouvre les yeux en gros je vais voir des dessins ? Voyons… Grave ! C’est sympa, ce hibou qui vient et qui s’en va, mais genre là, je suis tellement obligé de me concentrer pour capter le dessin que je bouge mon corps sur les beats qui débitent sans plus aucun contrôle. Olala, à quoi je ressemble ? Coup de pression, je vais me griller une clope et j’attendrai le prochain set.
On termine la soirée, avec Carlton, originaire de Brest, c’est un enfant du hiphop. Désormais porté par les subs de la bass music, ses mixs et plus récemment ses productions sont un hommage évident au son des villes anglaises. Membre du collectif BR|ST depuis deux ans maintenant, il a déjà retourné différentes scènes de l’Ouest par ses dj sets musclés.
Musclés, c’est clair, le mec il m’a achevé… pas plus d’un quart d’heure avant que je réalise que je suis complètement fini… Il bientôt 4h du matin, j’ai cours demain, bon allez, au lit !
Je passe dire au revoir à mes potes, je remercie les membres du Rockin’Share pour l’invitation, toujours un plaisir de contribuer à la bonne cause. Et je rentre les oreilles assourdies de trop de musiques électroniques, demain matin je mets du Bob Marley au réveil… je me sens pas bien j’ai la tête qui tourne !
Et merde j’ai mis 35mn à rentrer alors que j’habite à 10mn. Promis l’année prochaine, j’essaie de le faire sobre !
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