Pour commencer cette interview, est-ce que tu peux nous dire ce qui t’a poussé à faire de la musique et quelles influences musicales retrouvons-nous dans tes compositions ?
A l’époque, je faisais énormément de sport, plus précisément de la natation en faisant parallèlement de la musique, du moins du rap avec les amis pour le fun, j’me suis dit assez rapidement que c’était pas pour moi. Après un problème de santé, j’ai du arrêter définitivement la natation, et c’est à ce moment là que je me suis concentré sur les machines et les instruments .
Pour la petite anecdote, tout a commencé chez un ami, grâce à un jeu de musique sur Playstation, où on pouvait sampler et faire des beats, j’avais 15 ans, c’est là que j’ai vraiment eu l’envie de me lancer dans la production.
Pour les influences musicales, je peux pas vraiment dire que ça soit la famille, ma mère n’écoute pas de musique, c’est surtout ma grande sœur qui m’a aidé un peu avec du Jamiroquai, Jackson, de la variété fin 80’s début 90’s (malheureusement je suis assez bon) de la Dance avec Corona et Solaar en HipHop. Ensuite l’insomnie et la curiosité ont pris le relai, Pete Rock & CL Smooth, GangStarr, Kerry Chandler, Theo Parrish.
Tu as sorti un single «New Dawn» le 24 novembre, avec un remix by Eric Lau, grosse pointure dans l’univers musicale, peux-tu nous raconter votre rencontre ?
Ce single contient le titre original et le remix de Eric Lau. Pour la petite histoire, First Word Record, le label londonien sur lequel je suis signé, m’ont proposé Eric Lau pour le remix du 45 tours, j’ai immédiatement dit oui, et ayant envie de travailler avec lui depuis un moment, c’est comme ça que l’aventure a commencé. J’ai eu la chance de le rencontrer lors de la soirée pour la sorti du single à Londres, on mixait ensemble ce soir là, on a discuté, rigolé, vraiment une ambiance cool.
On parle de remix, et justement celui de Souleance sur le titre « Golden Moment » avec la voix de Sarah Gessler. Peux-tu nous faire un retour sur cette collaboration ?
Cela c’est fait avec la même optique que le premier single car en plus d’être sous le même label que moi, ça me semblait naturel et je voulais travailler avec des français étant sous un label anglais, c’était une volonté de ma part. Le remix tape vraiment bien, gros track raw funk, du Souleance quoi.
Comme nous l’avons dit auparavant, tu es signé sous le label londonien First Word Record, pourquoi avoir choisit ce label plutôt qu’un autre ?
J’avais une liste de labels avec qui je voulais travailler et First Word était dedans c’est aussi simple que ça. Pour rentrer un peu plus dans les détails, ils ont été les premiers à m’avoir répondu et leur réponse a été très spontanée et positive vis à vis de ma musique,c’est ce qui m’a donné envie de travailler avec eux et j’en suis bien content.
Revenons à l’essentiel, ton premier album « The FirstDay » est sorti le 6 avril dernier en digital et sortira en vinyle le 20 avril prochain. Comment pourrais-tu nous décrire l’ambiance qui en ressort ?
Mon album est synonyme de temps qui passe, j’ai choisit de travailler et de l’exprimer par la musique, plutôt que par la parole. C’est en quelque sorte une thérapie où la musique et les arrangements seraient une sorte de discussion pour pouvoir évacuer les émotions et comprendre certaines choses.
« The First Day », c’est donc l’histoire d’un homme assez introverti, où se mêlent plusieurs sentiments liés à l’amour en général, quel soit familial ou charnel. Ce LP est assez personnel, c’est un peu comme une sorte de Bilan d’une 1ère journée qui se fait au fur et à mesure des titres défilant.
Sur cette album tu as travaillé avec plusieurs artistes et producteurs mais j’imagine que sur ta liste doit figurer encore bon nombres de talents musicaux, peux tu nous dire avec qui aimerais tu travailler ?
Après la sorti du premier album qui est comme une sorte de premier accouchement, j’ai pris mon temps, j’ai fait des remixes, travailler sur des projets pour d’autres artistes. Ça fait du bien d’être sur les projets d’autres artistes. On se pose pas beaucoup de questions et ça donne des idées aussi. J’ai commencé un projet très récemment, il sera beaucoup plus instrumental, plus acoustique avec toujours des synthés, percu, des musiciens et peut-être deux trois artistes vocaux, tout dépend de comment la conception se fera avec le temps, plus un EP qu’un LP. Ça sera un projet basé sur les relations humaines.
En ce qui concerne les personnes avec qui j’aimerais collaborer, il y a Fatima chez Eglo Records, elle a vraiment une voix de malade, des idées de fou. Sampha également chez Young Turks qui a aussi une super voix et bien d’autres. Je ne me précipite pas, je prends mon temps pour les collabs. Je mets en place un autre projet avec un ami qui s’appelle Romain Galland (non c’est pas une blague, on a le même nom!) qui est guitariste et compositeur. On a les mêmes envies, de bosser de la même façon, donc on va se faire ça tranquillement.
Pour les amoureux de ta musique, où pouvons-nous te retrouver, t’écouter et même te voir ?
Pour m’écouter il y a mon Bandcamp. Il y a toujours Facebook et Twitter. Pour me voir, ça sera plus en DJ set dans l’immédiat. Mon LP est assez difficile pour le live du fait qu’il y a beaucoup de collaborations, donc faut que je me penche sur le « comment monter un live », mais j’y pense et j’en ai envie, ça c’est sûr.
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