II est 13h, je suis dans le métro, accompagnée de 2 amies. Je m’arrête à Nation, le départ de la 14ème technoparade ayant été prévu à midi.A peine sorties de la rame, nous entendons un bruit de foule et de basses assez épouvantable. C’est bon, aucun doute, on est au bon endroit.
Ce week-end, c’est environ 300 mille participants qui ont parcouru quelques cinq kilomètres dans Paris, derrière 14 chars différents, partant Place de la Nation et allant jusqu’à Place d’Italie.La nouveauté de cette année, c’est la mise en avant évidente des styles de musique électro plus pointus, disons même indépendants, comme la trans, la hardtech, ou la minimale. Avec un sacré penchant pour l’électro-dubstep.
C’est Agoria, cofondateur des Nuits sonores de Lyon et du label InFiné, qui était le parrain de cette Techno-Parade 2012.
Concrètement, il est relativement difficile de suivre la parade. Parcourir cinq kilomètre en partant à 12h, et en arrivant à 18h signifie forcément que quelques péripéties ont eu lieu !
Nous avons commencé à suivre le char Haribo au moment où Bambounou jouait.Il faisait beau et chaud, et son électro-house swinguait de dingue, on a vraiment pas pu s’arrêter de remuer avant un bon moment, les conditions ne le permettaient pas. Enchaîne Neus, avec un set complètement polyvalent, allant du dubstep à la techhouse, avec je note la petite référence à Dj Mehdi. Difficile de ne pas apprécier.
Quant à Mectoob (10 Min à perdre) qui jouait juste après, et bien que dire à part qu’il nous a encore prouvé qu’il a vraiment bien fait de se consacrer un peu plus à la musique. Set dubstep plutôt violent, mes oreilles ne cessent de me le rappeler.
Nous n’avons pas eu la chance de voir Agoria sur le char Haribo, mais ce que nous avons entendu nous a largement satisfaites.
Le tout sous une pluis de bonbons Sctroumpf vicieusement lancé par les personnes ayant la chance de se trouver sur le char. Messieurs, merci pour cette attaque gratuite.
Cependant, au cours de l’après-midi, nous avons également pu appercevoir quelques autres chars, dont le char MOONBEAT, entièrement décoré par les élèves de l’IESA, qui était visuellement parlant le plus beau.
Des chars à gogo, pour les goûts de tout le monde, plus varié les uns que les autres. Puis un, qui nous a fait stopper et réfléchir quelques instants : Clara Morgane pour le char Starter FM. Juste une question : POURQUOI ? aucune explication rationnelle nous est venue à l’esprit. C’est peut être parce qu’il y en a pas.
Bref, tout le monde est arrivée à bon port aux alentours de 19h, puis les CRS sont intervenus pour évacuer les rues. A 20h30, Paris était redevenu ce qu’il était au quotidien, du moins en surface. Fin un peu triste pour une journée peu banale.
Mais différentes soirées étaient organisées, et nous avions décidé d’aller à la Renew à La Villette à l’occasion de la venue de MT Eden pour la première fois en France. Il était accompagné sur scène DJ Gero, Dj Pone, AK 47, Zeds Dead, et Dirtyphonics.
Une soirée haute en rebondissement musicalement parlant. Dj Gero et Dj Pone ont ouvert la soirée avec brio, chauffant l’ambiance comme il se devait, 8/10.
Le duo Mt Eden était vraiment parfait, son dubstep orchestral étant vraiment trascendant, ce qui fut pour moi une expérience très prenante. 9.5/10.
Zeds Dead, qui était le groupe que je voulais le plus voir, m’a quelque peu déçu, mais ils méritent quand même un bon 8/10.
Les Dirtyphonics, ont, comme à leur habitude, envoyé un set vraiment sale, toujours très drum’n’bass. Je leur décerne un 10/10 pour cette soirée, encore une réussite. Et la grosse grosse surprise de la soirée, ce fut AK 47. Après la claque mise par les Dirtyphonics, difficile de rivaliser. Il l’a fait. C’était très, très, très gras. A 6h00 du matin, après une grosse journée dans les pattes, je pense ne pas mentir en disant que le choc a été difficile à encaisser. Soirée très réussie du côté des artistes comme vous avez pou le lire, merci à eux.
Ce 15 septembre 2012, la Techno Parade fut reveillée par un renouveau dont elle avait sérieusement besoin,laissant derrière elle un souvenir de Paris en folie, et ne me donnant qu’une envie, de recommencer l’année prochaine.
Johanna.
Analyse à peu près okay, mais je trouve que le style d’écriture est beaucoup trop scolaire !!