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Après leur prestation au tremplin « Tempo Rives », tremplin ayant pour but de permettre aux artistes locaux nominés de participer au festival Tempo Rives, organisé par la ville d’Angers ce déroulant cet été. Nous avons réussi à interviewé le groupe Thylacine malgré tout les problèmes (Manque de temps, soucis technique…) que nous avons pu rencontré.


Rémy : Tout d’abord, comment c’est passé la prestation de jeudi soir ?

William : Bien, très bien même, très bon son. Après il n’y avait pas l’habituel installation vidéo par manque de temps, on a fait un set court de 25 min, donc c’est un peu comme si on était en formation réduite, mais c’était chouette quand même.
Et puis maintenant on sait qu’on a gagné le tremplin donc c’est que ça ne devait pas être trop mal ahah !

Rémy : Quel âge avez-vous et comment vous êtes vous rencontré Camille et toi ?

William : J’ai 21 ans

Camille : Moi j’en ai 23, On se connaissais déjà avant vu qu’on étudie au Beaux-Arts tous les deux.
William :  Mais on s’est rencontré « musicalement » à une soirée où elle répétait avec quelques potes.Je me suis ramené avec un synthé pour tester et ça à fonctionné direct. Le lendemain j’ai passer la journée à lui faire un morceau, qui est devenu « No mic stand« .
 

 
Rémy : Vous jouiez dans plusieurs groupe avant à ce que j’ai pu voir, vous faisiez déjà de l’électronica ?

William : Pour ma part, j’ai fait du saxo et même de la basse dans plusieurs groupes depuis tout petit qui n’avaient rien à voir avec l’électro, c’est juste que c’était mes potes à cette époque là.

Camille : Et moi j’ai juste fait un concert et quelques répet’ avec des copains des Beaux-Arts sous une formation instrumentale.
Rémy :  Des influences musicales particulières ?

William :
 C’est assez large mais principalement ça va de Nicolas Jaar jusqu’à Paul Kalkbrenner en passant par Four Tet, Apparat, Modeselektor, The Knife, John Talabot et des trucs un peux plus expérimentaux comme Steve Reich ou Alva Noto.

Camille : The Knife aussi, Kate Bush, Florence and the machine, Dark Dark Dark, Bjork, the Smiths..

Rémy : Votre premier EP « Intuitive » à été produit par vous-meme?
 

William : Ouais, j’ai fait le mix et master avec un pote et on a même fait une édition limité à 100 exemplaire du CD en sérigraphie, entièrement fait avec nos petites mains avec Camille. Il en reste plus d’ailleurs !

 
 
Rémy :  « Intuitive » votre premier EP n’est sorti sous aucun label, vous cherchez à signer sous un label ou à rester indépendant ?
William : On a eu plusieurs propositions, mais on était pas vraiment intéressé, disons que signez sous un label ce n’est pas notre préoccupation principale.
 

Rémy : A ce qu’on raconte vous allez sortir un second EP prochainement ? 

William : Oui, oui, c’est sûr ! 

Rémy : Il est prévu pour quand ? 

Camille : Je pense qu’il sera fini dans 2 mois environ, car il nous reste quelques finitions à faire, ce sera un petit EP 5 titres.


Rémy : 
 Est ce que pour le second EP, sachant que tu es saxophoniste, on peut s’attendre à des sonorités un peu plus blues, soul ou jazz et te voir jouer plus de saxophone?
 
William : Non pas vraiment, c’est rare que j’arrive à caller le saxophone de manière très présente (comme sur Ne me quitte pas) sur des composition actuelles. Par contre je l’utilise pas mal en accompagnement pour rajouter un peu de puissance.
C’est le cas sur un des morceau qui sera sur le prochain EP. J’ai appris le saxophone quand j’étais tout petit et il est vrai que j’ai fait un peu de jazz mais mes références actuelles sont vraiment tournées vers la musique électronique, même si je garde une approche plus instrumentale de part ma formation classique.

A propos de l'auteur

Chef de bord

Chef de meute. Tu me trouveras quelque part entre Bordeaux, Poitiers et La Rochelle, soit dans un festival ou dans une salle de concert.

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