Davy Croket vous présente la nouvelle fleur de reggae français, Naaman.
Un jeune Dieppois qui a construit sa notoriété sur les scènes Sound System depuis quelques années et qui voit son public grandir depuis la sorti de son album « Deep Rockers – Back a Yard« .
Accompagné par son groupe, Young Kha avec qui une complicité évidente s’est créée il y a maintenant un an, la voix du jeune Naaman prend toute son ampleur. Un flow agile, à l’influence hip hop marqué. C’est cet apport rap, flirtant avec un reggae accéléré, qui constitue la marque de l’album. «L’évolution du new roots [le reggae depuis 1995, ndlr], pour moi, c’est le mélange du reggae et du hip-hop», estime le Dieppois.
A l’image de son confrère Biga*Ranx ils incarnent désormais la nouvelle vague du Reggae français.
Le gros travail apporté aux mélodies vocales, et ces sonorités reggae aux touches hip hop voire ska colorées, ont fait de Naâman un potentiel extrêmement prometteur du reggae français. Et ce mariage de styles fait de Deep Rockers-Back a Yard un album énergique aux couleurs bariolées, riche en mélodies.
Naâman, référence biblique au guerrier qui se baigne dans le Jourdain pour guérir de la lèpre, représente, pour le chanteur, cette qualité exutoire et libératrice de la musique. Qu’il a partagé sur scène, au cours d’une tournée d’été chargée : le 28 juin au Havre (76), le 4 juillet à Toulouse (31), le 5 à Joyeuse (07), le 6 à Bordes (64), le 14 juillet à Montmartin-sur-Mer (50), le 27 au Garance Reggae Festival, Bagnols-sur-Cèze (30) et sans oublier l’incontournable Reggae Sun Ska Festival.
A défaut de l’avoir suivi durant l’été, Davy Croket aura l’occasion de le voir évoluer sur la scène bordelaise le 10 novembre prochain au Krakatoa (Mérignac) en 1ère partie du jamaicain, Protoje.
Le clip du titre sur-vitaminé “Skanking Shoes” (2012), tourné par un de ses potes durant l’enregistrement en studio, a déjà été vu 1 000 000 fois sur YouTube. Difficile à croire pourtant au premier regard. Un « petit blanc » , et une voix timide mais posée l’éloignent d’emblée de l’éternel cliché rasta à dreadlocks. Seul un discret bracelet aux couleurs jamaïcaines attaché au poignet laisse transparaître sa passion.
Enjoy.
Dorian.
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