J’ai découvert Hamza grâce à un ami qui se reconnaîtra et que je remercie encore une fois pour m’avoir fait écouter cette shit en provenance de Bruxelles. Avec deux projets en solo à son actif, l’un passé inaperçu et l’autre qui au contraire a rencontré un franc succès, l’artiste a réussi à engendrer un buzz qu’il compte bien exploiter au maximum.

Quand je fais écouter du Hamza à des gens, tu t’attends à deux types de réaction : « C’est la frappe ça gros, t’as d’autres sons à faire écouter ? J’accroche grave au délire ! » ou « Mec, franchement, tes goûts là, faut les changer, ça va pas du tout ! ». Je pense qu’Hamza s’y attendait également en peaufinant son délire entre ses deux projets et en sortant la tape « H24 » : c’est ce qui fait sa force. Il le dit dans une interview pour Baskets Blanches, « pour réussir en tant qu’artiste, il faut se démarquer » et en se démarquant, on ne peut pas faire l’unanimité.

Pourtant, même si mettre tout le monde d’accord est impossible, pour lui comme pour chaque artiste présent sur la Planète Bleue, Hamza fait son truc à sa manière et de plus en plus de personnes rejoignent le mouvement : en témoigne le nombre de vues sur ses clips. De plus, au sein même de la scène rap francophone, l’artiste se voit soutenu par de nombreux médias et artistes à l’image du site OKLM, Yard ou encore Noisey (pour les médias) et de Booba, Joke MTP ou encore Alkpote (pour les artistes.) Une collaboration est notamment prévue avec deux d’entre eux : l’une, avec Joke se fera sur le prochain projet d’Hamza qui sortira courant 2016, l’autre, avec Alkpote, se fera sur le projet de ce dernier en collaboration avec « Butter Bullets » « Ténébreuse Musique » (qui sortira sous peu)

Ce qui me plaît chez l’artiste, petit de taille mais grand par son ambition et son talent, c’est cette capacité qu’il a eu sur H24 à transformer ses influences (qu’on peut aisément deviner : les States, Atlanta, toussa toussa…) en quelque chose de comparable mais néanmoins différent (le mec fait a quand même fait lui-même toutes les productions du projet !) Entre chant et rap, Hamza trouve l’équilibre parfait et, qu’on aime ou non, on ne peut nier le fait que son travail est propre et cohérent. Au niveau des paroles, le jeune homme (21 ans) reste dans son délire, parlant de meufs, de sous et de fume.

Certains trouveront peut-être ses textes redondants et ils n’auront pas tort mais personnellement, je trouve qu’en restant dans le même thème, il arrive à se renouveler, à apporter un truc différent à chaque morceau. Dans son interview OKLM, Hamza avoue que ses sons ne sont pas le reflet exact de son quotidien, que son rap est celui d’un personnage qu’il s’est créé.

Il rajoute à cela qu’il est loin d’être le seul à le faire : il est pour le fait de se créer un personnage tant que le son ambiance et trouve son public. Je le rejoins sur ce point, d’autant qu’il ne parle pas non plus de choses qu’il ne connaît pas.

Force à lui pour la suite, en espérant que son délire continuera à parler à de plus en plus de personnes !

HAMZA SUR LE NET

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BONUS : Pour ceux qui voudraient écouter d’autres artistes français qui évoluent dans le même genre, l’ABCDR du son a mis en ligne un mix, fruit d’une collaboration avec YumaProd, qui vous parlera très sûrement 

HRZNS volume 1 – les nouveaux talents du rap français by Abcdr Du Son on Mixcloud

A propos de l'auteur

Rédacteur Hip-hop / Future Beat

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