Pour ce 3ème album, Santigold mise sur une communication bien rodée. Des titres attrayants et des clips interactifs pour faire réagir l’internet le tout saupoudré de sonorités ayant un goût de déjà vu. Mais quels sentiments retrouvons-nous après l’écoute de cet opus ?
Superficiel et commercial au premier abord avec cet artwork mettant en scène Santigold comme un objet de consommation. L’album garde ce côté tout au long de l’écoute et, au final, 99¢ sorti le 22 février dernier, ne créé pas la surprise et n’offre aucun titre de la carrure de ses précédentes sorties. Des sons comme « Disparate Youth » ou d’un « LES Artistes » gardant ainsi leur supériorité face à ce nouvel opus dans lequel aucun risque n’est pris. Santiggold reste dans un registre assez simpliste et futile avec deux pépites auditives qui nous laissent entrevoir un petit espoir.
Avec une rythmique assez détendue et une pop aux couleurs africaines, « Chasing Shadows » donne envie de se la couler douce et d’être en vacances 365 jours dans l’année tandis qu’avec « Outside The War », on retrouve notre Santigold des années 2000, pleines de revendications et d’originalité. N’oublions pas le clip interactif du titre « Can’t get enough of Myself » avec lequel on s’est pris au jeu. Un ego trip à la fois marrant et assez lassant sur la longueur.
99¢ est donc une déception, musicalement parlant, sculptée dans le plastique et le « m’as tu vu » nous laissant ainsi sur notre fin. (À quoi fallait-t-il s’attendre à ce prix là ?)
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