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Outre le fait d’avoir choisi leurs nom de groupe en référence et hommage a Pink Floyd , Darkside manie également très bien les codes psychédéliques propre au groupe 70’s . Composé de Nicolas Jaar (qui n’est plus a présenter) et Dave Harrington , le groupe pose ses synthés et pédales de distorsion a Nantes, au Stéréolux le 21 mars 2014 , dans le cadre de leur tournée mondiale .

Après une première partie assurée par High Waters, (qui n’a pas remué la foule plus que ça), le groupe arrive sur scène , salut brièvement la foule et la plonge dans le noir , la suite est psychédélique. Distortionnée et traitée , la guitare de Dave Harrington hypnotise pendant que Jaar s’occupe d’y ajouter sa touche personnelle au clavier , puis lâche une puissante ligne de basse,  toujours au bon moment . Le groupe commence avec deux chansons phares de l’album « Psychic » , la ligne de basse est assurée, Nicolas Jaar chante en traitant sa voix pour lui donner de l’écho et la rendre céleste, cette dernière rappelant sans doute volontairement celle de Jim Morrison. Dave Harrington fait grincer sa guitare infernale et le groupe martèle la foule a coup de strobe blanc. Il se dégage une groove lancinant, où même le bruit du silence est astucieusement utilisé pour marquer davantage la prestation live. Le groupe enchaine les titres en nous gratifiant d’inédits , au plus grand bonheur de la foule qui entre véritablement en osmose avec le groupe.

Le groupe finit sa prestation sur une montée puissante destinée a clôturer le show , on approche des 200 bpm et chaque ligne de basse assomme le spectateur jusqu’au moment ou un dernier air de guitare s’envole dans la salle, qui se rallume. Le groupe salue la foule avant de revenir sur scène pour un dernier rappel où le groupe se livre a une expérimentation de leurs instruments et où High Waters les a rejoint sur scène afin d’y ajouter son saxophone.

A la croisée des genres , entre Pink Floyd et techno , Darkside délivre une prestation live magistrale , psychédélique et hypnotique et donne une impression de maîtrise parfaite , avec une énorme puissance se dégageant de leur live. Au delà du concert , Nicolas Jaar démontre une nouvelle fois, que ce soit en solo ou avec son groupe, qu’il est bel et bien le nouveau joyau de la scène électronique, et qu’il est l’investigateur d’un nouveau genre musical où les styles s’entrechoquent. Trêve de bavardage, et remercions Arte Live Web pour l’intégralité du concert  !

A propos de l'auteur

Chef de bord

Chef de meute. Tu me trouveras quelque part entre Bordeaux, Poitiers et La Rochelle, soit dans un festival ou dans une salle de concert.

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