Ce samedi, la marque de streetwear Tealer a fait un arret à Bordeaux pour squatter le Respublica et offrir aux noctambules Bordelais la soirée qu’ils méritent. Je suis passé voir ce que ça donnait, et je ne l’ai pas regretté.
Dur de ne pas entendre parler de cette marque qui ne se définit plus uniquement par la vente de vêtement. Ambassadeur d’un lifestyle décalé et décomplexé où le culte de Marie-Jeanne a une place prépondérante, il se sont dernièrement fait remarquer, entre autres, en collaborant avec le groupe de hip-hop Montpelliérain Set&Match ou encore au travers de leur mécénat pour la maintenant légendaire websérie En Passant Pécho et sans oublier bien sur le jeune artiste Reggae Dancehall / Hip-hop : Biga*Ranx. Mais le grand dada de Tealer, ça reste la musique électronique : en plus des mixtapes qu’ils proposent régulièrement depuis quelques temps déjà, la marque a crée son propre label l’été dernier : Tealer Records, avec en première sortie le magnifique EP de Un*Deux Roses (notre chronique à lire ici)
Ils sillonnent donc en ce moment les clubs de France et de Navarre pour répandre leur bonne parole dans de joyeuses bacchanales animées par une chouette équipe : au côté de la house de Un*Deux se trouve la trap acérée d’Epic Empire et de Vanderkush, cofondateur de Tealer, mais aussi une étoile montante du label Future Classic (au côté de Flume et Chet Faker, excusez du peu), 123Mrk. Autant dire que j’avais des étoiles dans les yeux avant même d’arriver, des line-ups comme ça on en voudrait en voir plus souvent dans le coin. Et apparemment je n’étais pas le seul à avoir était conquis par la perspective de découvrir ce que Tealer avait à offrir : dès 1 heure, il y avait foule dans le club qui commençait déjà à bouillir. Mais c’est Un*Deux (encore lui décidément) qui a littéralement tout fait péter avec un set house entraînant et extrêmement fun.
Personnellement, j’ai ouvert toutes les vannes à l’écoute du hit de Duke Dumont, Street Walker. Ce genre de son ne peut qu’annoncer une soirée démente. Et sans surprise, personne n’a été déçu : il y’en avait pour tous les goûts, les sets du gang (qui avait vraiment l’air de prendre son pied toute la soirée, on devine la bande de potes animés par une passion commune pour les platines et le bon son) naviguant sans soucis entre une deep hypnotique, un hip-hop percutant et une trap explosive, en passant par des perles houses et des bangers pas piqués des vers (les murs du Respublica vibrent encore au rythme du mythique Raven du producteur Russe The Proxy, un passage que personne n’est prêt d’oublier) .
Bref, l’éclectisme était de mise pour un événement très réussi qui confirme qu’il faut impérativement suivre l’actualité de cette équipe dynamique qui sait décidément faire parler d’elle, que ce soit dans l’univers de la mode ou celui de la vie nocturne. On attend de nouveaux projets pour ce label prometteur, et l’on souhaite une bonne continuation à cette tournée qui n’a décidément pas fini de faire bouger l’héxagone. Et pour ceux qui en ont pas eu assez au Respublica, on vous rajoute leur dernière mixtape disponible à l’écoute, réalisé par Kaptain Cadillac. Et oui que du bonheur.
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