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Votre trappeur du son préféré a quitté son terrier habituel pour se rendre chez les irréductibles bretons. La ville de Morlaix se transforme une fois par an avec le Festival Panoramas en une véritable foire de la musique électronique où se sont réunis  cette année près de 27000 personnes. 3 jours de pures folies, rythmés par des sets complètement dingues. Retour avec nous sur ces deux jours au fin fond de la Bretagne !

 

Vendredi : Pluie, Houblons et déguisements

Pour rejoindre Morlaix, autant vous dire que la chose ne fut pas aisée. Départ de Bordeaux, arrêt sur Nantes pour prendre l’un des membres de l’équipe et direction la Bretagne. On s’attendait à avoir un mauvais temps, et sincèrement ce fut pire. L’adage qui dit que «  tout bon festival se mérite » se vérifie. Plus nous nous enfoncions dans cette magnifique terre qu’est la Bretagne, plus la pluie s’intensifiait. 30, 20, 10 kilomètres et enfin le fameux « Pano » (Non c’est Obé…)

On entend de loin Salut C’est Cool qui semble martyriser les premiers festivaliers. On se met doucement dans l’ambiance, en prenant une petite bière au point presse. Première prestation pour nous, avec celle de Joke, et son fameux titre « majeur en l’air ». Pas forcément notre tasse de thé, mais un peu de hip-hop dans ce monde de musique électronique, nous oblige à constater que la foule était déjà surchauffée.

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La fête est un art en Bretagne. Le déguisement est, quant à lui, l’œuvre qui permet à ses artistes de laisser parler leur créativité en tout genre. Et en matière de déguisements on a été servi. Toi petit dinosaure qui se baladait vendredi, ou encore toi, festivalier à la tête d’hippopotame mais aussi vous les frères légos, vous incarnez l’esprit de ce festival : A « Pano » il n’y a aucune limite !

Un petit tour du coté de Kaytranada, et direction la salle Sésame pour la première claque du weekend. Les Néerlandais de Noisia nous ont offert notre bonne dose de drum’n bass, à Morlaix la musique électronique se décline en autant de facettes qu’il y a de crêperies en Bretagne.

En manque de techno, nous avions le choix pour finir cette première journée : Boris Brejcha d’un coté, et le live de KinK de l’autre. De ce fait, le live de KiNK nous avait déjà séduit en regardant ses quelques prestations sur le net. Nous prenons donc la direction du Club, pour le deuxième grand moment de ce weekend. Pendant 1h30, KiNK nous a régalé avec sa techno mélodique, entremêlée de teintes house, on a aussi aimé les quelques moments acide de son live, bref une vraie claque, et une sacré performance d’artiste avec le sourire compris dans la formule, ça fait chaud au coeur !

Les jambes lourdes, la journée de samedi s’annonçait chargée sur le papier… Un peu de repos, ça ne fait pas mal et on y retourne pour une deuxième soirée encore plus folle. Et oui, pas d’after pour les faibles !

Day 2 :  Line-up de compèt’ et grosses pintes

La soirée du samedi offrait un line-up master classe. Dès 21h et des brouettes, le projet Super Discount 3 était là pour chauffer un public qui ne pense déjà plus à la fatigue de la veille, probablement noyée dans les litres d’alcools et autres substances consommées ce weekend.  Accompagné d’Alex Gopher et de Julien Delfaud, Etienne de Crécy et ses acolytes ont livré un set très dansant, dans un esprit disco/french-touch, boule à facette de sortie. « You », « Hashtag My Ass » le Super Discount 3 y passe mais on a aussi eu le droit à « Fast Track » sorti sur Super Discount 2 et toujours aussi appréciable !

Brodinski prenait ensuite le contrôle de la grande salle. Le rémois nous a sorti un dj set classique mais terriblement efficace : grosse techno qui tape, quelques classiques de chez Bromance, Baby-16 de Panteros ou encore Crushed de Bobmo pour ne citer qu’eux, et une bonne dose de hip-hop pour faire monter la température de quelques degrés.

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L’équipe s’est alors divisée en deux, et a pu permettre à l’un des deux membres d’assister au nouveau projet live de Madben avec Cymatics ! Situés sous le chapiteau du club, nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre à part les quelques infos que le festival avait lâchées dans ses vidéos… Un univers entre 4 murs, musique et voyages sensoriels (visuel et sonore)… Chatouillant l’imaginaire de notre cortex visuel jouant à la fois sur les ombres, sur les lumières et sur nos tympans. Un projet à suivre de très près !

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Tchami et ses grosses basses ont ensuite fait basculer la soirée dans un tout autre registre, mention spéciale aux deux demoiselles qui ont crié à tue tête sur le morceau « Pushing On ». Ça devient dur pour tout le monde, les corps se mettent à gesticuler sans aucune restriction, l’alcool prenant le dessus, mais juste ce qu’il faut pour que le grand patron, Laurent Garnier, joue son set dans les meilleurs conditions. Le show lumineux sur Laurent Garnier est tout simplement dingue. Les lasers verts qui vont d’un bout à l’autre la scène nous plongeant dans une espèce de transe pendant la première partie du set du « papa ».

Et pour la deuxième partie me direz-vous ? Que du très très lourd, c’est caverneux, ça tape fort mais quel régal, orchestré par des mains de maître et terminé en beauté par un morceau de Vitalic qui a définitivement fait exploser le Grand Club

Comme si nous n’en n’avions pas eu assez, le Sesame proposait de terminer la soirée par Alesia. Et quelle fin de soirée. Impossible de rejoindre la foule en délire, la fatigue et le manque de force dans les jambes nous en empêche, oui taper du pied de 21h à 5h du matin, c’est particulièrement physique mais les 4  fous derrières les platines n’en ont que faire (rejoint très vite par Point Point) : ils fusillent à coup de morceaux tous plus violent les uns que les autres les nombreux survivants à ce line-up de folie !

Un petit tour par la fin de Tale Of Us et voilà que se referme cette dix-huitième édition du Festival Panoramas pour DavyCroket. Si les Bretons nous ont surpris par leur capacité à ingurgiter des liquides tous plus alcoolisés les uns que les autres, ils ne nous ont en revanche pas étonnés par la sympathie de leur accueil. Une organisation parfaite (cc Wart), des festivaliers venus simplement pour profiter le temps d’un week-end, où la musique est au cœur de toutes les discutions et,  où le moindre déguisement devient une véritable œuvre à prendre en photo.

Les crêpes et la tartiflette était apparemment excellentes, la bière aussi, et la musique d’une très grande qualité. Si le froid nous a particulièrement saisi en dehors des salles, la chaleur des Bretons, elle, se situe bien ailleurs ! Une majorité passée avec brio, bravo les bretons.

En attendant notre aftermovie du festival, on a essayé de mettre tous les sons que nous avons entendu lors du festival dans cette playlist qui se situe juste en dessous. Bisous les trappeurs.

PLAYLIST PANORAMAS #18

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A propos de l'auteur

Rédacteur Musique électroniques - Hip/hop

Amateur de rhum et de synthé, ce que je préfère malgré tout c'est taper du pied et mater la NBA

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