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Le poème d’une vie, entre l’extase et la perte. On vous parle d’Eden, et en vous en fait gagner.

Une Rave en 1993 dans une forêt, et un rêve éclate. Au moment ou Paul (Félix De Givry) sort de cette soirée, il en résulte à la fois une solitude et une mélancholie. posé sur un arbre, il sait que la passion pour la musique électronique sera sa marche à suivre, son Eden, son Paradise Garage. Cette séquence résume parfaitement l’état d’emprise à la fois individuel et collectif qui fera le BPM du film. Le cinéaste, au coeur de la vérité de ses personnages, suit une ligne qui marque une sereine différence dans le cinéma Français. Dans son précédent film, Un Amour De Jeunesse, la fluidité du récit ramené jamais un ennui certain.

C’était avant tout l’histoire d’une vie, et de ses regrets. Mia Hansen-Love garde une accroche collective, qui est dans Eden la création des soirées Cheers. La claque de la House Garage, tendance plus subtile et gravé entre le chaud (les voix Soulful’) et le froid (les textures électroniques) donne dans la vocation des personnages, et la cinéaste s’empresse de prendre cette distance avec l’agitation du regard ou tout est possible, de la motivation des petites idées qui peuvent devenir grande. Ce qui est intéressant dans le film, c’est la volonté de détruire les clichés sur ce que peux montrer le cinéma quand elle parle de fête.

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Elle ne se regarde pas filmer, possède un amour pour chaque personnage, ou son relief et sa profondeur s’en dégage. En ce sens, elle ramène une certaine vision de la vraie vie d’une époque, dans sa simplicité la plus total. On trouve ici l’équipe des soirées Respect, lieu qui prendra le symbole de la French-Touch vers 1997, avec celle des Cheers … mais pour le dernier, ça sera une tout autre histoire.

Les destins ne seront pas les mêmes pour tout le monde, et la tendance musicale non plus. La précision du récit, librement influencé par la vie de Sven Love, montre les doutes et le manque de stabilité d’un personnage qui sera dans la deuxième partie en perte (Lost In Music) dans un confinement électronique assez bling-bling, et ou l’individualisme prend plus de place. Le personnage principal pourrait péter un câble, devenir hystérique, mais ça serait en incohérence par rapport à son récit, qui, au final, reste très humble, au pore de l’intimité, et qui, même si il reste quelque fois sans folie, ne dénature jamais ce qui sont dans le cadre et dans l’environnement.

DavyCroket vous propose de gagner 2 DVD du film. Pour participer, rien de plus simple, il te suffit de liker les deux pages facebook ci dessous et d’envoyer un mail à cette adresse : concours@davycroket.com avec pour sujet : EDEN ! 

Eden, disponible en DVD et Blu-Ray depuis le 6 mai 2015
– Copyright : © 2015 Ad Vitam Distribution

A propos de l'auteur

Rubrique Musique

Each Finger Has An Attitude, même le plus insaisissable des Fingers. Sinon, j'aime parfois manger des Fingers, et Mr Fingers. Fin de transmission.

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