Après un week end endiablé à conjuguer concert de punk et baby shower, on attaque le monday morning difficilement. Autant vous dire que je ne comprends pas le lundi (comme le blues du dimanche soir d’ailleurs) et je souhaite vivement que ce jour soit déclaré « jour de repos officiel ». Mais avant que cela soit pris en considération par notre cher gouvernement ( c’est à dire JAMAIS, arrêtons de rêver !), je me dope à la théine et à la musique par intraveineuse.
Donc pour supporter ce début de semaine, je décide de mettre à fond dans mon appartement ( et tant pis pour les voisins ) la nouvelle sortie de chez Atelier Ciseaux, oui vous savez mon label chouchou, où les artistes sont plus kiffants les uns que les autres. Bref, je pose le vinyle, sorti le 28 septembre dernier, sur le tourne disque et décide de rentrer en méditation avec les sonorités qui en ressortent.
Et là se produit l’impensable, le rayon de soleil qui manquait à ma journée, je retrouve la sérénité que j’avais perdu . En quelques notes Phern me transporte avec sa pop brillante et chamanique avec «Paper» où le temps n’est que broutille. La folie de ce groupe montréalais arrive même à me mettre en transe à travers «Never Never» , une danse ou dois-je dire un tourbillon indie aux allures sensuelles.
Un artiste, peut en cacher un autre. Allant de surprise en surprise et passant d’une émotion à l’autre, je suis d’un seul coup propulsée à Lyon aux cotés de François Virot. Cette fois-ci, mon corps n’a que faire de ma conscience, il bouge au son des percussions et de la basse sur le titre «Choochoo», telle une personne soudainement pris dans un rituel vaudou. Nous ne pouvions attendre que le meilleur venant de lui, avec son coté décalé et cette grâce rock’n’roll que l’on retrouve dans «Legal Rough», achevant ainsi ma séance d’introspection musicale.
Seul bémol à ce carnaval de couleurs, l’absence de clip qui pourrait montrer les tréfonds de l’esprit fun et barré de ces deux groupes qui ont finalement pas mal de choses en commun. Un mélange surprenant, mais surtout un coup de coeur ( n’ayons pas peur de dire les choses ) créant un joli contraste entre le coté mystique de Phern et le marginal François Virot.
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