G’S Way présente depuis quelques jours  » Patchworks « . Un opus ,funk, jazz, soulful.

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G’S Way, qui propose depuis quelques jours son deuxième album  » Patchworks «  a découvert la musique dès l’âge de 3 ans. A l’époque, Il reçoit sa première guitare et à partir de là ,pour le jeune français, tout s’enchaîne.Plus âgé, il découvre le piano, les percussions, les cuivres et l’univers musical du jazz, du funk et de la soul. Passionné et déjà artiste dans l’âme, Gérald, alors âgé de 17 ans, décide de monter à Paris pour jouer avec son groupe de jazz afin de goûter au bonheur de se produire sur les scène parisiennes. Comme il l’explique dans une interview pour nos amis de Fonkadelica les débuts sont insouciants :  » Dans mon 1er groupe,  j’avais alors 17 ans, et on a eu vite eu des dates ! Ici aussi à Paris, on faisait des reprises de Fela et James Brown des années 70. En 1996, on était des Ovnis ! On a  fait des tributes à Fela au Hot Brass, avec 25 danseuses, des cuivres etc en 1998 « .

En 2011, après quelques de compositions et de production, il sort son premier album «  Seventy Seven ». N’ayant pas de grandes bases dans la communication, il cherche alors, après avoir lancé son compte Bandcamp, plusieurs soutiens, mentors qui pourraient l’aider. Trois rencontres décisives vont lui permettre de réaliser ses vœux et de diffuser à plus grande échelle sa musique jazz aux angles latinos.

La première d’entre elles est celle avec Boogie Bass, rédacteur pour le magazine Fonkadelica. Spécialiste de la black music il n’hésite pas ,une seconde, à faire un article sur son travail. Un coup de pouce permettant ainsi à Gérald d’être reconnu à la fois dans le milieu de la soul et par les amateurs du genre.

La deuxième est celle avec Marc Mayers, chroniqueur au Wall Street Journal. Grand spécialiste du jazz et excellent journaliste, Marc n’hésitera pas ,lui non plus, à relayer l’album afin d’en dire le plus grand bien. Gérald est alors aux anges : « Il a interviewé les plus grands dont BB King par exemple, ou encore Dusty Groove.  Il m’a répondu en me disant : « il est super ton disque, tu as fait un travail super intelligent, continue! […] C’est toujours gratifiant d’avoir des compliments de l’étranger ».

Et enfin, la troisième, certainement la plus décisive, est celle avec Adam Bastard. Créateur du label français Uptone Records, Adam, producteur notamment du combo parisien Horndogz tombe sous le charme de la musique du jazzman et souhaite aider Gérald à développer ses musiques et vivre de sa passion. Conscient de la chance que cela représente,Gérald signe pour le label en 2012 et se met directement au travail. Deux ans de travail qui permettent aujourd’hui à Gérald, 3 ans après son premier projet, de proposer  » Patchworks « . 

 
 

L’album en quelques mots :

Développant une atmosphère nettement plus groovy, Gérald Bonnegrace, qui cumule les casquettes de compositeur, arrangeur et multi-instrumentiste, propose dans « Patchworks » 13 titres énergiques, homogènes et certainement beaucoup plus accessibles pour les néophytes du genre. Côté nouveauté, « Patchworks » laisse place au chant sur trois titres. On appréciera notamment le flow de Kohndo, célèbre rappeur parisien, qui nous embarque dans une ambiance old school sur le titre « One Nation ». Mêlant différents univers, l’artiste a su prendre en compte les défauts de son premier projet pour revenir avec un opus plus funky, à la ligne directrice claire et élégante.

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Redacteur Black Music

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