Nous voici plongés dans des eaux troubles depuis quelques jours avec une vague impression d’être en automne en cette fin de mai. Qu’importe, car la voix lascive de Dreamboy s’impose dans ce décor apocalyptique pendant notre traversée nocturne pour nous faire oublier ces gouttes d’eaux ruisselant sur nos visages.
C’est au cours d’une nuit agitée, entre insomnie et psychose, que mon oreille découvre l’univers musical de la Canadienne Esther Isabel Munits, aka Dreamboy. Mélange de sonorités eigthies et d’une pop décomplexée. Elle signe son retour avec Endings, son second EP sorti le 24 mai, au format cassette + mp3, sur le label Atelier Ciseaux (label de Lenparrot, Joey Fourr).
C’est à Montréal que Dreamboy retrouve l’inspiration 4 ans après son premier opus – Negative Feelings – et une très longue tournée avec le groupe TR /TS. L’ambiance est nostalgique, parfois sombre et ponctuée de touches d’électroniques. Le clip de Endings nous attire dans sa routine avec légèreté et douceur, tandis que celui de On That Dark Cold Morning nous propulse dans un univers psyché, un réveil froid et hypnotique.
Au travers de cet EP, Dreamboy revendique son amour inconditionnel pour le Canada et, plus particulièrement, pour sa ville adoptive : Montréal. Une ode à ses folles aventures, mais surtout une mise à nu avec des titres comme Road Raging (Blue Angel Tears) qui nous donnent envie de vivre l’instant présent et de crier « I LOVE YOU » à des inconnus. Un style et une originalité validée par la rédaction de Davy Croket.
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