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Dans la vie de tous les jours, au bureau, à l’école ou à la maison, il existe des mots qui te font rêver. Le genre de truc à te remonter le moral ou alors à te mettre en jambe pour tout défoncer. Si je lâche un agio bien placé, j’en vois déjà qui font la gueule et qui veulent sauter par la petite fenêtre du RDC. Mais si je lâche un joli españa, je pense que y’en a au moins un qui va penser à des vacances dans ce beau royaume frontalier à la France. Tout est cool là bas ! Une météo chaude, des plages pour chiller, des routes à faire chauffer les roulements de quelques boards et surtout un coût de vie plus abordable. Mais on s’en tamponne, vous voulez du son là ! Et bah les pingouins ne sont pas en mal avec des festivals au line-up légèrement moins chiants qu’en France et surtout des artistes qui font plaiz’ dans le genre d’Alizzz.

OK. J’ai galéré pour trouver une intro qui en vaille la peine. Instant relou. 

La mode musicale est au mélange. Les disquaires de nos parents pouvaient classer convenablement les skeuds dans les casiers mais aujourd’hui, ils sont bons pour s’offrir de nouvelles « crates » pour y ranger des mecs de plus en plus audacieux dans les mélanges. Alizzz fait partie de cette génération et n’a de cesse de montrer son talent avec des remixes. On a ainsi pu l’entendre démonter l’indie dance de Lenno pour en faire une véritable tuerie. C’est simple, tu l’écoutes et au moment où tu sens le délire de synthé style 80’s arriver, il part en sucette totale pour un instru fou. Forte recommandation à l’écoute ! (ici). Les quatre précédents opus du mec finissent d’achever un CV en béton qui lui vaut l’admiration de pas mal de monde comme un certain Ryan Hemsworth, Trippy Turtle, Diplo, Wave Racer et consort. Il revient aujourd’hui avec un nouvel EP : Sunshine qui incarne parfaitement son talent.

Véritable magicien de la musique, il parvient à conjuguer R’n’B, funk oldschool et Jersey Club dans un mélange des plus estival – je m’emporte mais je fais le lien avec le rayon de soleil que j’ai dans le dos – avec quatre morceaux à faire groover les plus réticents.
Roulement de drums et nous voila embarqué dans sa musique. Ça pète de partout, tous les sons de batteries y passent et on est bien loin d’un kick-snare-kick-snare-kick-kick des plus relou, non le mec a de la bouteille et ça s’entend. Santell pose ensuite sa voix sucrée sur une prod plus soul que jamais, le genre de sons que les plus loveurs retiennent pour câlifouiller leur moitié. Vient ensuite That Gurl (cc Katy !!)  avec ce petit rhodes bien funk qui m’a fait baver. Alizzz nous achève avec un What If bourré de belles choses : des gouttes d’eau, des craquements de lits et autres bruitages qui ne sont pas sans rappeler les prods d’un norvégien blond de ses cheveux. Grand délire qui montre que Alizzz littéralement impliqué dans la tendance actuelle du jersey club mais, toujours sa propre touche.

Coup de cœur de ce début d’année tout droit sorti  de chez Jeffree (petit de la famille Mad Decent) et c’est dispo de manière moins chère que payante sur soundcloud ! Les plus pointilleux pourront souscrire à Mad Decent Premium pour avoir les WAV parce que c’est plus swag que jamais.

Pieral Icante

☼ Alizzz sur le net ☼

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Chat du net & blogueur du réel à la croisée du métal et des musiques intelligentes.

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