Septembre 2018, errance de l’esprit et nostalgie post-summer, on balance ses ondes négatives au placard pour laisser place à la nouvelle année scolaire pour certains et aux bonnes résolutions pour d’autres ( ou non, car on sait pertinemment que ça va foirer une fois de plus). Pour ma part, je reprends du service après avoir longuement déserter la toile et cette feuille blanche qui m’a tant martyrisée jadis. Une manière pour moi de contrer ce que l’on appelle le blues de la rentrée, en surprenant les lectrices et lecteurs de Davy Croket avec des pépites musicales.
Je me laisse donc porter par cette vague, que dis-je, par ce tourbillon de motivation et cette soif de découverte avec un new band prénommé The Soft Rider. Ne pas se fier aux apparences, c’est ce que l’on dit généralement. Et justement, c’est l’expression qui me vient quand j’écoute cet artiste. Derrière l’aspect lisse et doux de leur artwork, se cache une musique surprenante, industrielle et déstructurée qui nous irrite à la première écoute. Ne serait-il pas là, tout le charme du nouveau projet musical de Laurence Wasser ?
C’est dans une ambiance lumineuse et psyché que naquit The Soft Rider, dans les airs, quelque part entre Los Angeles et Paris. Difficile de définir leur style musical tant il est selon moi un ovni, quelque chose impossible à mettre dans des cases. Mais il est néanmoins quelque chose de fascinant, duquel émane une froideur attirante. Dans le premier EP de The Soft Rider, qui sortira le 19 octobre sous le label Atomic Bongos, ma vision de la musique est d’un seul coup tiraillée entre le bien et le mal, la douceur et la force, la lumière et la noirceur.
Chaque titre crée la balance, dans un style à la fois industriel comme dans « The Pool », qui nous plonge dans une mer d’acier trempé avec ses bruits d’écume ; d’une sensualité et d’une beauté extrême dans « Words », avec la voix érotico-orgasmique de la chanteuse appliquant la technique de l’ASMR. ou encore « Around Me » , qui nous rappelle nos soirées 80’s, avec une new wave décomplexée, quelque chose de strident, répétitif et presque gênant par moment. Toutefois, ce dérangement que nous percevons s’estompe, pour se transformer en une musique au tempo maîtrisé mélangeant l’electro-italo-disco à merveille.
En attendant la sortie officielle le 19 octobre de l’EP « The Pool » sous le label Atomic Bongos, le titre « Words » est déjà en écoute sur Trax Magazine.
Prescription : « The Pool » est l’EP qui va te mettre une claque au sens figuré et au sens propre du terme, à réécouter longuement et sous toutes les coutures afin d’en apprécier les vices cachés. Bonne consommation !
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