Disiz

Terre, Eau, Ciel…

 Sa place n’est plus à faire dans le monde musical ! Alors, aujourd’hui, on ne passera que quelques lignes pour vous rappeler son parcours avant de s’intéresser plus particulièrement à son dernier album.

« Je dois être un X-Men, j’ai le rap dans les molécules.. » 

Disiz débute dans le groupe Rimeurs À Gages et par la suite, se retrouve sur la bande originale du film Taxi 2 début 2000, au sein du collectif One Shot (Faf Larage, Nuttea, Jalane, Vasquez Lusi  et Taïro). Son premier album Le Poisson Rouge sort dans la même année avec le single mythique J’pète les plombs. Dans la même année, il lance sa marque de vêtements et sort l’album Jeu de Société.

            L’année suivante il signera de son vrai nom (Serigne M’Baye) l’album Itinéraire d’un enfant bronzé. On notera en 2005, son rôle dans le Film « Dans tes rêves »  ou il incarne un jeune rappeur. Rôle non loin de sa propre histoire. Par la suite il sera récompensé aux victoires de la musique de 2006 pour la sortie en fin d’année 2005 de son album Les histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue. 2009 et tout s’écroule ! Disiz annonce la fin de sa carrière avec l’album Disiz The End. (« J’arrête le rap dans sa forme définie dans cette pauvre France, mais je continue la musique dans son aspect général »)

Dans une interview accordée à Streetlive Magazine, Disiz exprime son souhait d’orienter sa carrière musicale vers le rock et exprime aussi ses craintes par rapport à ce choix. À la suite de ces changements, Disiz sort l’album Dans le ventre du crocodile le 11 mai 2010 sous le nom de Peter Punk2012 et tout éclate ! Le retour du retour avec une nouvelle trilogie fait le plus grand bien aux puristes. Il revient sur le devant de l’affiche avec Lucide et dans la foulée Extra-Lucide. On y retrouvera des collaborations avec des artistes comme Mac Miller ou bien encore Orelsan avec qui il pose sur le sample du dessin animé Inspecteur Gadget. Aujourd’hui, il est de retour pour notre plus grand plaisir avec le dernier opus de sa trilogie Transe-Lucide.

 «  Je vais tellement kicker que t’auras que trois mots, c’est : « Oh My God ! » »

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 Sur ce nouvel album Disiz revient en mode Lotus (La fleur de Lotus montre le passage à autre chose après un événement important. Selon la couleur choisie, le sens représenté par cette plante est différent : le rouge représentera l’amour et la pureté, alors que le bleu aura tendance à représenter le calme et la sagesse.)

Pour les puristes, l’album termine en beauté la trilogie. Pour les amateurs, on est ici bien loin de l’époque de J’pète les plombs. Même si au travers des plages on passe de sons posés comme Miskine a des sons plus entraînants, plus « trash » come Mc Kissinger, ou la il pose sur un sample bien connu des amateurs de musiques mainstream ; DiscobitchC’est beau la bourgeoisie. Au final il reste un auteur à textes et les paroles sont loin du rap commercial de nos jours.

Le morceau marquant de cet album pour l’équipe de DavyCroket est Rap Genius. Disiz demande à travers le refrain la reconnaissance de son public et de ses pairs. Reconnaissance qui lui est dû sans aucune contestation. Il demande ici ses lettres de noblesses (document qui atteste que la personne est noble) et ses props (abréviation pour signifier à quelqu’un qu’on le respect pour son comportement, ses actions). Il dit également qu’il a mérité cet oseille. Il n’est pas né avec tout cet argent mais la gagné durement a travers tout le travail qu’il à fourni.

Il se repentit, avoue qu’il n’a pas toujours que réussi, qu’il a eu des passages à vide ou il était perdu mais que guidé par sa conscience il a toujours été Supa Dupa (expression américaine signifiant excellent ou plutôt bon). Il se différencie à l’instar des autres rappeurs en ne faisant presque jamais allusion à son département sur ce dernier album

Parallèlement, il souhaite exterminer toutes les critiques à travers ses textes bien souvent trop intellectuels pour les journalistes, rageux..

« J’fais de la musique for the people, pas besoin d’intermédiaire. Leur industrie, c’est l’âge de pierre, j’suis comme un ordi : je rappe en binaire.. »

(Disponible ici : ITUNES )

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