C’est bien beau d’écrire un article sur la musique et de parler longuement dans des envolées lyriques sur telles ou telles implications telluriques de la musique de quelqu’un dans un univers précis mais j’avais dans l’idée de sortir des chemins battus pour parler un peu d’autre chose. Si j’étais Ruquier, je me lancerai dans un délire du style « je ne vous parlerai pas de… » mais ma flemme et grande et il est déjà 22:22.
Transition…
Bref, vous l’aurez compris, je vais vous parler de l’heure aujourd’hui et plus précisément de 22:22, il ne s’agit pas là d’un crew de graphistes ou d’un studio mais d’un homme, un vrai (avec des fêlures). « Charly, illustrateur, fan du « oldschool », grand amateur de pâtes, de longskate, qui n’arrive pas à croire qu’il a deja 37 ans« , c’est avec cette phrase que ce grand adolescent se présente. Vieux ou pas, Charly nous embarque directement dans une ambiance chaleureuse en nous présentant des expériences qui se rapprochent toujours de la sérigraphie. Quand on se plonge dans son travail, il en ressort que le noir et blanc (niveaux de gris pour les pros de ‘toshop) est la pierre angulaire de tous ses visuels qui restent bruts mais très recherchés avec des créations remplies de petits détails qu’on ne chope pas forcément du premier coup mais qui font la différence.
Pour ce qui est du processus de création, la touche oldschool est bel et bien là puisqu’il commence toujours par un premier jet au crayon papier avant de repasser sur PC pour la réalisation finale. J’ai envie de dire qu’il va même plus loin puisqu’on sent une véritable volonté ou, au moins, une possibilité de repartir sur des techniques bien rodées comme l’aquarelle, la linogravure et les pochoirs.
L’art parlera mieux que moi, voici une petite sélection de ce que 22:22 fait mais je vous invite à jeter un oeil sur son Tumblr.
Laisser un commentaire