Rone - Apache

Alors voila, je me retrouve posey dans mon studio pour vous parler son et encore une fois je n’ai pas une seule foutue idée de comment commencer (sic) mon article. C’est sans doute le truc le plus dur et je reconnais souvent m’énerver en regardant les options du back office et cette foutue lumière rouge du SEO (certains comprendront de quoi je parle, pour les autres : tant que c’est rouge tu publies pas ton article). Mon café fume et ma clope se consume dans un silence de cathédrale quand je pousse le bouton play de ce nouvel opus lâché par Monsieur Castex.

Après s’être exilé chez les germaniques pour revenir avec un album qui a fait un sacré tohu-bohu à sa sortie (un des lecteurs me doit un carambar avec cette vanne), Rone revient avec encore plus de rêves sonores à nous vendre avec trois titres qu’il sort de son chapeau. Toujours en collaboration avec Infiné, le mec a fait du chemin et s’attaquera très bientôt à l’une des scènes du Coachella ! Plutôt pas mal pour un frenchie qui n’a pas de casque de robot, non ?

Bref, ma clope s’éteint et laisse place à Bachi-Bouzouk. Je me retrouve seul dans un univers sonore que Rone a su développer au fil du temps. D’abord avec Nakt que l’on connait moins que son successeur Parade alors que les deux suivent une même vision de la musique. Littéralement plongé dans la rêve party de notre compère. C’est ce genre de moment que j’aime, la première écoute, celle avec laquelle tu penches d’un côté ou de l’autre pour savoir s’il y a calvitie sous kippa et/ou baleine sous petit gravillon. Pour le coup, il n’en est rien et Rone lance un nouvel hymne au côté magique de sa musique.

Ma main gauche chope une clope et le briquet qui va avec tandis que la droite écrit le début de l’article tandis que arrive Apache. Véritable transcendance musicale qui vient éclater le moindre de tes neurones pour en faire une constellation avec ces airs de générique de fin. Les plus admiratifs de la sonorité de ce morceau pourront se plonger à cœur joie dans une version binaurale encore plus magique. Le son devient encore plus magique mais il vous faudra un casque pour vous rendre compte de la magie que les hommes de Radio France ont rajouté à l’original.

C’est au moment où je touche mon extase sonore qu’arrive Origin. Le genre de son qui vient couper le souffle à un asthmatique et annihiler le calme apparent de l’EP. Ça fait boum et on part dans une crise d’épilepsie sonore qui, malgré tout, reste maîtrisée. Je ne saurai pas quoi écrire dessus si ce n’est que les ingés lumières de sa tournée vont certainement se pendre s’il lui prend l’idée de le sortir en live ! Folie totale qui vient terminer un EP et montrer que c’est là que se cache le génie de Rone : balancer un grand n’importe quoi pour en faire un truc magique à moins que ce ne soit l’inverse et j’en perds le souffle…

Au final, Rone joue peut être au Coachella mais avec un EP comme ça on comprend pourquoi. C’est une petite tape qui vient nous rappeler que la France ne se limite pas aux punk débiles et qu’il y a un bon paquet de mecs talentueux qui n’attendent que d’être découverts. Sortez vos doigts, eteignez la TV et la radio pour plonger dans les recoins musicaux de l’internet. Pour les plus flemmards, Davy Croket est là ! #corporate #hater

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2 Réponses

  1. Zetgo

    Ça doit faire 2 ou 3 ans que je vous suit !
    Vous gagnez en puissance et en professionnalisme, dans la qualité et la recherche de vos articles !
    Et cela pour le plus grand plaisir de vos lecteurs/internautes/trappeurs !
    Un TRES grand merci Davy-Croket !

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