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Un gros week-end commençait hier pour le Trappeur qui encore une fois s’apprêtait à agitait sa queue de castor dans les clubs parisiens. Hier soir, c’était au Petit Bain où il se serait cru dans une chouille à Miami que Mr. Croket est venu traînés ses vieilles guenilles.

Pas de canard en plastique, pas de mousse dans ce Petit Bain mais les musiques electro-house insouciantes et ondoyantes de Costello et Don Rimini. L’audience est éclectique, l’ambiance bon enfant : pas de nerd-autiste de la techno pour tabasser le sol à coup de semelles, mais des gens de 20 à 35 ans qui semblent sortir du boulot ou de l’école pour se défouler et s’oublier dans la liesse. La discussion est possible, ce qui est assez rare en club pour le remarquer. Le bar n’est pas blinder, Davy va pouvoir étancher sa soif tout en trimoussant son popotin, un coude sur le zinc, un oeil sur le dancefloor : le chill à papa en somme.

Nous arrivons pour le bordelais Costello, qui a signé son dernier EP chez Boys Noize Records. Le Dj a ce qu’il faut de maîtrise et de lâcher prise pour faire bouillir le Petit Bain jusqu’à en faire une cocotte-minute. Flirtant avec la trap music et la techno, il y a un peu de Brodinski chez ce jeune espoir de la nouvelle scène techno française. Le dancefloor ne s’y trompe pas et réagi du tac-au-tac à chacun de ses kicks et de ses samples rappés bien placés. Il confirme sur scène les espoirs que nous avions placés en lui à l’écoute de son EP Taurus. Seul bémol mais qui finalement en est en la faveur de Costello, on aurait aimé que ça dure plus longtemps.

Puis c’est au tour de Don Rimini qu’on ne présente plus (liens hypertextes de l’interview). Son set fleure bon l’Amérique et les fêtes des Fraternité Universitaire à la Greek, cette musique festive jouée dans les galas de fin d’étude, dans une villa sur le campus de Cyprus-Rhodes. Sur ces sons un subtile mélange de la house de chicago revisité avec des tracks 2015, difficile de garder les pieds sur terre et de ne pas jumper. Des casquettes de baseball à grandes visières volent au ciel et on se croirait définitivement dans une de ces parties. Il ne manquerait plus que les gros gobelets rouges et les open bars, m’enfin, on est en France et le Pastis est à 5 boules.

Une bonne entrée en matière pour un week-end que cette soirée au Petit Bain. Ce soir, on lâche les gaz au Zig Zag avec Boris des Balkans (ou Boris Brejcha).

A propos de l'auteur

Rédacteur Musique et Critique Ciné.

Diplômé en littérature comparée et communication, a étudié la naissance du fantastique en littérature et sa transposition cinématographique ; chroniqueur cinéma et musiques actuelles sur le web.

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