Et voilà, c’est enfin le weekend. La joie d’une semaine d’attente peut se lire sur de nombreux visages. Tout le monde il est content, tout le monde il est heureux, mais demain, tout le monde il aura peut être mal aux cheveux. Parce que, rappelons-le avec une image de la semaine dernière :

la race du weekend wooden monocle

Comme ça, tout le monde il est prévenu et, par conséquent, tout le monde en vaut 2. Dans la préparation de la soirée de ce soir, on cherchait à faire des playlists histoire d’éviter l’éternel B2B sur YouTube. Faut faire plaisir à tout le monde et ambiancer les soirées de Mr. Durand comme il se doit. Petit détour par la boite mail de l’équipe et on y retrouve Wooden Monocle. Attention à ne pas confondre avec le sobre russe Monokle qu’on vous présentait il y a peu.

Non, ce Monocle là est 100% français et originaire de Clermont-Ferrand, Nantes, Annecy et Detroit. Pour tout dévoiler, il s’agit d’un quintet dans lequel on retrouve un certain Jean Moustache – ou, au moins la personne qui portait ce nom – qui reste dans les souvenirs de l’avant garde avec feu VCH Records. À ces côtés, il y a Forbidden Foreplay qui traînait du côté de Deal With It Records avec son Fat Clap à l’ancienne. Mais ce n’est pas tout, il faut également compter sur les voix de Caroline et Evie qui représentent la part féminine. Et pour le côté Nos terroirs ont du talent, il faut également rajouter Marcus Travics alias PAYVICS, un rappeur issue de la petite bourgade de Detroit bien connus des gourmets français. 

11813323_1606171706316158_6932603330992979370_n

Ce n’est pas la première fois qu’on entend leur musique à la rédaction. Il y a un an, le groupe avait déjà surpris pas mal de monde avec un Like Da Birds tout en street cred et douceur. Ce coup-ci, ils reviennent avec un EP : New Kind Of Love qui sortira le mois prochain sur le Ichigo Records de l’illustre Matt Mendez.

wooden monocle new kind of live ichigo records davy croket pieral a nommé cette image avec amourLe décor est jeté. Vous savez de qui qu’on cause. Le quintet fait donc son retour sous un artwork tout aussi pop que le hip hop qu’il propose à nos oreilles. C’est doux et violent et peut être même un poil acidulé, mais le truc c’est que ça fait frissonner l’épiderme. Il est loin le Pharrell et sa première mesure répétée, là on rentre direct dans le game avec une prod pêchue. Inutile de vous le cacher, on a tapé du pied assez rapidement et qu’on attend l’arrivée du voisin pour faire un apéro au soleil.
L’ambiance lâchée sans difficulté continue de plus belle avec Your Name qui laisse Payvics s’éclater en solitude. Pas de biatchs dans tous les sens ou des jantes spinner aussi utiles qu’une capote dans un monastère. Non, c’est du hip-hop de joie comme on aime en écouter dans un rayon de soleil d’automne. Débarque ensuite New Kind Of Love sous des allures de son oldschool et G-Funk. Rien à dire sur les originaux, c’est de la West Coast mixée sous Moulinex avec la touche française.

Histoire d’aller encore plus loin. Le club des cinq s’est entouré de deux remixers idéals : Rude Jude et Lazy Flow. Le premier lâche une bombe funk à la talkbox et aux synthés complétements délirés à faire pâlir Daze ou Lorenz Rhode. Le second donne 2 armes aux DJ avec un gros beat à 126 BPM sur un sample filtré. Le tout livré en décapotable : avec ou sans voix selon l’ambiance du set.

Au final, on tient la BO de l’été indien dans lequel on se refuge et on pourrait se dire que le réchauffement climatique a de bons côtés. Cela dit, la neige, c’est cool. En tout cas, y’a de l’ambiance dans ces petits titres ! On range ça dans le crate French Coast ou bien ?

Cher lecteur, le nombre déconcertant de références est le fruit d’un pari,
bon courage pour toutes les trouver.
Pieral Abien

WOODEN MONOCLE

FACEBOOK | SOUNDCLOUD

A propos de l'auteur

Rédacteur en chat

Chat du net & blogueur du réel à la croisée du métal et des musiques intelligentes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publié.